vendredi 31 décembre 2010

Bonne année !

France (U.E) - 31/12/2010 - 3B Conseils - Notre plus grande envie est de vous souhaiter une très bonne fin d'année et de vous souhaiter tous nos meilleurs vœux pour l'année prochaine, happy new year, Bloavezh Mat, buen año, bon any, gutes jahr, bom ano, bliain mhaith, godt år, bra år, 良いお年を, 豐年, хороший год 2011


Brigitte Bornemann, Régis Hébert ...

vendredi 24 décembre 2010

Les Web Trotteurs des Lycées@Brest, lauréats du Sceptre d’or du développement durable 2010


Fondés en 2008 les Sceptres d’or du développement durable récompensent chaque année, dans 9 catégories différentes (*), des initiatives remarquables qu’elles soient portées par des structures ou des personnes, en matière de biodiversité et de développement durable.


C’est dans ce cadre que le Lycée de Kérichen de Brest concourait dans la catégorie « écoles » La thématique de cette catégorie portait sur les sujets suivants :
- Quels dispositifs pédagogiques sont instaurés pour amener les élèves à la réflexion et à l’action en matière de développement durable ?
- Existe-t-il des outils incitatifs pour mener cette sensibilisation ?
- Comment s’intègre le management du développement durable dans les cursus universitaires et dans ceux des grandes écoles ?

Le jury de cette catégorie présidé par Jean Picq, paléoantropologue au Collège de France a donc choisi de primer les lycéens brestois pour leur travail « Jeunes reporters de la biodiversité marine » dans le cadre du projet « Les Web Trotteurs des Lycées@Brest ». Ainsi c’est la classe de seconde3 (année scolaire 2009/2010).

Les Web Trotteurs sont des partenaires fidèles des entretiens Science et Ethique depuis de nombreuses années et c’est d’ailleurs pour une part le travail effectué par les Web Trotteurs aux entretiens 2009 qui a été salué par le jury des Sceptres d’or.

Outre les entretiens Science et Ethique, la classe de seconde3 de Kérichen a également travaillé durant cette année scolaire avec les chercheurs de l’IUEM-UBO, l’Inserm, le Conservatoire national botanique, Océanopolis et BMO.

Une délégation s’est rendu à Paris à la Mairie du Vème arrondissement pour y recevoir le Prix, accompagnée de Jean-Yvon CORRE, conseiller principal d’éducation et Laurent GAGER, professeur de sciences et vie de la Terre


Retrouver les débats des entretiens Sciences et Ethique 2009 " L'Heure bleue : le changement climatique et les énergies de la mer".


Retrouver les interviews des Web trotteurs aux entretiens 2009







(*) Les 9 catégories : commune, école, entreprise, livre, santé, gastronomie, personnalité, web, sport.


Article RH 3B Conseils
Sources : Lycée de Kérichen / Webtrotteurs / Télégramme
Photos Christine Naud

jeudi 23 décembre 2010

Raréfaction du bar aux larges des côtes bretonnes



Depuis plusieurs années les professionnels de la pêche et les scientifiques constatent une raréfaction du bar aux larges des côtes bretonnes et de l’ouest en général.

Une disparition qui s’explique par le fait que ce poisson particulièrement prisé est donc recherché. Selon certains observateurs une des causes résiderait dans la surexploitation des ressources dans les eaux internationales, y compris dans les zones de reproduction du bar mais aussi la surpêche par les plaisanciers, ou l’absence de quotas puisque cette espèce n’est pas soumise à quotas et sa capture est autorisée toute l’année.

En 2009, le bar était la troisième espèce débarquée par les professionnels (40 millions d’euros) et l’on estime que les plaisanciers capturaient de l’ordre de 5600 tonnes c’est à dire autant que les professionnels.

L’Ifremer a donc décidé de mettre l’espèce sous surveillance en démarrant une campagne de marquage en mer d’Iroise. Cependant il faudra encore du temps pour déterminer si la ressource est en danger.

Le Comité national des pêches maritimes (CNPM) plaide pour sa part pour la mise en place d’une réglementation de nature à sécuriser l’espèce. Parmi les mesures préconisées : le recensement des flottilles pratiquant le bar, la mise en place d’une licence – les plaisanciers refusent toute idée de permis de pêche- le renforcement du contrôle, notamment par la mise en place d’un système de déclaration des captures


Article RH 3B Conseils
Sources : Ouest-France / Ifremer

mercredi 22 décembre 2010

Les ports s'adaptent pour les éoliennes offshore


France- Royaume-Uni (U.E.) - 21/12/2010 - 3B Conseils - Les objectifs à atteindre en 2020 vont accélérer la création des équipements portuaires nécessaires. Pour les éoliennes offshore il faut aménager non seulement des espaces capables d’accueillir les navires les transportant, mais aussi prévoir l’accueil des industries qui les fabriquent et les assemblent.

En France, Le Havre et Nantes-Saint-Nazaire viennent de signer un accord de coopération pour faire « émerger une filière industrielle française ». Cet accord avait été évoqué à Brest lors des entretiens Science et Ethique 2010 (18 et 19 octobre).

Ces deux ports bénéficient d’une situation géographique très favorable qui leur permet d’envisager l’installation des éoliennes offshore dans l’Arc Atlantique et au large des côtes anglaises.

L’objectif de l’accord est double : tout d'abord créer une filière pour assembler, stocker et fabriquer tous les composants puis installer les éoliennes sur site ; mais aussi de faire la grande connexion avec les Ports Normands Dieppe, Fécamp, Cherbourg et Rouen (cf. Conférence Le Havre 29/09/2009).

Pour en savoir plus rendez-vous sur le blog energiesdelamer.blogspot.com

Article IdB
Source : La Tribune / Le Havre développement /3B Conseils.

mardi 21 décembre 2010

"2010 : Année de la biodiversité", vue par le Professeur Michel Glémarec







A quelques jours de la fin de l’Année internationale de la biodiversité 2010 qui a vu BMO promue Brest capitale maritime de la biodiversité, nous publions ici la vision du Professeur Michel Glémarec - professeur honoraire d'Océanographie biologique à l'Université de Bretagne Occidentale (UBO) à Brest, est créateur du laboratoire d'océanographie biologique, associé au CNRS.

Michel Glémarec qui est un des plus éminents spécialistes de la biodiversité du littoral et qui fut un des experts dans le procès de l’Amoco Cadiz devant les tribunaux américains, s’attache aussi à transmettre cette passion des sciences dans le domaine de la mer à tous les publics.
A ce titre il préside l’Association pour la Promotion de l’Ethique des Sciences et Technologies pour un Développement Durable (APESTDD) qui porte les journées Science et Ethique découverte à l’intention des scolaires du Finistère et des Côtes d’Armor.

Il est par ailleurs l’auteur d’un remarquable ouvrage " La biodiversité du littoral vue par Mathurin Méheut", publié cette année aux éditions du Télégramme.

Ainsi, dans son livre qui mêle art et science, Michel Glémarec réorganise l'œuvre de Mathurin Méheut pour la présenter par habitat. Les peintures de Méheut présentent les caractéristiques de ces milieux avec les différentes espèces, les couleurs contrastées et les mouvements des algues... Au total 140 dessins, dont 50 planches en couleurs, reproduisant plus de 160 espèces.

Relire les articles du blog du 17/02/2010 , du 15/11/2010




2010 : Année de la biodiversité. De quoi s’agit-il ? ou Comment intéresser le citoyen sans nécessairement le culpabiliser ?

" Le terme de biodiversité reste quelque peu ésotérique. Inventé en 1985 il n’est apparu qu’en 1992 lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Certains objectifs destinés à protéger la biodiversité devaient être atteints en 2010 mais devant l’impossibilité de les réaliser les échéances sont repoussées à 2020. Si la biodiversité est bien le « tissu vivant de la planète » il est évident que ce terme a été galvaudé en fonction des spécialisations des scientifiques concernés, systématiciens, généticiens, écologistes... sans compter les autres disciplines qui s’en sont emparé ainsi que les médias. Le risque est bien de voir l’année 2010 considérée plus comme une échéance alors qu’elle doit être une étape dans l’évaluation de l’érosion de ce « tissu vivant ».

Avant de culpabiliser tout citoyen qui, homme de bonne volonté, est sensibilisé au problème il est nécessaire de préciser de quoi l’on parle tout en l’intéressant au milieu naturel qu’il connaît, qui lui est proche. Le littoral breton offre ainsi nombre d’exemples marins qui interpellent le professionnel de la mer comme le promeneur.

La biodiversité est dite spécifique lorsque l’on compte les espèces dans un secteur donné, il s’agit de la richesse spécifique. Si toutes les formes de vie sont recensées on est face à de milliards d’espèces dont beaucoup sont encore à décrire. Les espèces sont composées de variétés génétiques et de nouveaux outils de biologie moléculaire repoussent les limites de cette diversité. Tout cela reste bien hermétique, les systématiciens en charge de décrire les nouvelles espèces ne sont plus formés, ce type de biodiversité pourrait donc s’amenuiser sans que personne ne s’en aperçoive. Les recherches de nouvelles molécules pour résoudre les problèmes de santé humaine sont activement recherchées, bactéries, algues, animaux marins de toutes sortes sont mis à contribution. Le principe de précaution est donc le mot clé pour sauvegarder ce patrimoine qui pourrait être utilisé dans un avenir mal cerné aujourd’hui.

La biodiversité écologique a deux aspects :

Le premier repose sur la reconnaissance d’habitats différents, parois rocheuses, vasières des estuaires, plages sableuses, vastes étendues de graviers… et cette diversité est la plus élevée qui soit en Bretagne aux confins de deux mers, la Manche et le Golfe de Gascogne. Leurs caractéristiques hydrodynamiques sont différentes et par là bien d’autres caractéristiques sédimentaires notamment. Dans le contexte européen 25 grands habitats peuvent ainsi être reconnus, il en va bien différemment sur les côtes d’Aquitaine ou également en baie du Mont-Saint-Michel au paysage monotone sous cet aspect. Certains des habitats bien connus en Bretagne sont de véritables « pompes à diversité » grâce à la complexité architecturale qu’ils présentent, ce sont les herbiers, les bancs de maërl, les étendues rocheuses….

Le deuxième aspect concerne le nombre d’habitants de ces habitats. Réunis en peuplements les individus appartenant à différentes espèces et groupes alimentaires ont développé entre eux des rapports de coexistence qui autorisent une certaine permanence temporelle de ces communautés. L’analyse des échanges de matière entre les différents niveaux alimentaires (trophiques) introduit la notion d’écosystème, c'est-à-dire la biodiversité fonctionnelle. Supprimer un maillon de la chaîne, éliminer trop de prédateurs qui contrôlent le système, c’est introduire un dysfonctionnement.

L’érosion de la biodiversité peut se traduire très simplement par la disparition de l’habitat. C’est le cas des bancs de maërl, symbole d’une diversité spécifique et fonctionnelle maximales, qui sont devenus un habitat relique en Bretagne. Ceci par prélèvement direct pour différents usages ou par recouvrement par une couche de vase dans le sud de la Bretagne ou en rade de Brest. Sur ce même site la construction du port militaire s’est faite au détriment d’un vaste espace sableux et de la faune correspondante. L’exploitation d’agrégats marins concerne aussi les accumulations de sable dunaire. Cet habitat n’héberge jamais une faune diversifiée, ce n’est parfois qu’une seule espèce de mollusque consommée par son prédateur habituel le turbot, c’est aussi l’habitat du lançon espèce qui est un appât recherché par la pêche récréative et professionnelle. Si la biodiversité ne peut être un argument pour protéger ces dunes l’impact économique en est un.

En baie de Morlaix , les cordiers roscovites au nombre de 5 à 7 ont, dés le début du 20ème siècle, exploitaient les populations de Sélaciens (ange de mer, aiguillat, émissole, pocheteaux, torpille…). En amenuisant le rôle de ces grands prédateurs, on assiste au développement des poissons de la famille des Gadidés (lieu, morue, julienne…), mais qui se raréfient aujourd’hui. L’exploitation s’est donc déplacée vers un niveau inférieur ce qui induit des modifications de l’ensemble de l’écosystème et de sa biodiversité fonctionnelle. Le bar était ainsi beaucoup moins abondant, il y a quelques décennies.

L’apparition d’une marée verte traduit l’impossibilité pour les petits crustacés herbivores de consommer toute cette masse végétale. Celle-ci en formant des tapis épais au fond des anses affectées modifie considérablement les conditions de vie des crustacés concernés.

Lors d’une marée noire telle celle de l’Amoco Cadiz la toxicité du pétrole a entraîné une très forte mortalité des espèces les plus sensibles comme les crustacés prédateurs. On assiste durant 2 à 3 ans à la prolifération d’espèces liée à l’excès de matière organique, mais cet accroissement de diversité ne favorise en rien le bon fonctionnement du système qui n’est guère contrôlé. Seul le retour des prédateurs en quantité adéquate sera la garantie du bon fonctionnement du système 6 à 8 années après l’accident.

Depuis quelques années des espèces introduites à partir de contrées plus chaudes que la Bretagne ont un comportement invasif au détriment des espèces indigènes. Ces invasions sont favorisées par l’amenuisement d’une ressource au niveau alimentaire correspondant. En rade de Brest la surexploitation des Coquilles Saint Jacques a libéré de la place pour les Crépidules Les exemples ne manquent pas. Au niveau de la pêche dans le Golfe de Gascogne l’apparition et le développement d’espèces « exogènes », ou d’affinité plus chaude, ont été favorisés par la surexploitation de prédateurs comme le merlu. Chez les peuplements d’invertébrés ces témoins d’un réchauffement climatique sont beaucoup plus discrets, quelques espèces limitées au Golfe de Gascogne et à l’Iroise tentent de gagner la Manche.

Ces quelques exemples montrent combien cette biodiversité fonctionnelle évolue dans le temps, elle est dynamique. Malgré une forte exploitation, il y aura toujours du poisson dans la mer, ce ne sera pas les mêmes espèces qui seront concernées et les conséquences économiques sont toujours difficiles à appréhender. Dans un pays comme la Bretagne où l’oralité prend toute sa place, il est aisé de faire comprendre que la défense de la biodiversité, une fois bien définie, est une cause défendable auprès du citoyen qui se sent ainsi concerné.
Tout cela nécessite information et pédagogie. Tourner un caillou sans le remettre en place un jour de grande marée c’est perturber le peuplement sous-jacent pour plusieurs années, c’est aussi modifier temporairement le paysage en voyant les algues vertes remplacer les algues brunes. Passer d’un camaïeu de bruns au vert homogène cela ne présage rien d’encourageant pour la bonne santé du littoral et pour sa biodiversité fonctionnelle."
Professeur Michel Glémarec.

Pour aller plus loin retrouver les différentes interventions de Michel Glémarec aux entretiens Science et Ethique



2006 : La biodiversité du littoral :
Session : TR1 : La biodiversité des habitats littoraux, histoire et évolution
Intervention : Vivre contre ... ou avec la nature ? selon Robert Barbault
Session : TR 4 : Place du citoyen et des élus dans les prises de décision
Intervention : Présidence


2005 : Le littoral et les avancées scientifiques :
Session : TR 1 : Un littoral, des approches diversifiées
Intervention : Les habitats côtiers et les types d’utilisation du littoral : la vision des naturalistes





2002 : Milieux Extrêmes d’un monde à l’autre, Terre, Mer et Espace :
Session : Rappel historique : Brest du port de guerre au pôle d'excellence scientifique
Intervention : Discours d'Ouverture
Session : TR 1 : Éthique et centres de recherche - Responsabilité scientifique, sociale et environnementale
Intervention : Discours
Session : Conclusion de Michel Glémarec
Intervention : Conclusion et synthèse

2000 : Vagues de pollution, impacts et prévention :
Session : TR1 : Vingt mille barils sous les mers, Science, politique et marées noires
Intervention : Discours de Michel Glémarec


Article RH 3B Conseils
Sources : CG29 / Michel Glémarec / entretiens Science et Ethique
photo Christine Naud

lundi 20 décembre 2010

Esonet : des observatoires permanents au fond des océans pour surveiller la mer en temps réel


L'Ifremer vient de présenter à Marseille les premiers résultats du programme européen Esonet (« European Seafloor Observatory Network « ) - créé en 2007 par l’Union européenne et coordonné par l’Ifremer - qui vise à l'implantation dans les prochaines années sur douze sites sous-marins en Europe d'observatoires permanents placés au fond des océans pour surveiller la mer en temps réel.
Réunis pendant trois jours, une centaine de scientifiques européens associés à Esonet ont débattu sur les résultats de travaux préparatoires en vue de l'installation des observatoires sur des sites sous-marins sensibles, tels que les failles sismiques. Onze sites hauturiers et un site côtier ont été d'ores et déjà répertoriés dans les eaux européennes, en océan Arctique, en mer Noire et au large de la Turquie.


Esonet comprend un réseau d'observatoires fonds de mer permanents, pluri-disciplinaires implantés dans des zones clefs des marges continentales européennes, et s'intéresse particulièrement aux marges océaniques au-delà de la limite du plateau continental et jusqu'à des profondeurs de 4000 mètres.
Ces zones sont en effet moins bien connues que le plateau continental lui-même et non couvertes par les systèmes de recueil de données océaniques existants.

Intégrant des scientifiques de différentes équipes européennes (50 partenaires de 14 pays – 13 de l’Union européenne plus la Turquie - 300 chercheurs et ingénieurs associés aux travaux), Esonet a pour but de définir des objectifs scientifiques communs et permettra, à terme, une surveillance continue sur les plans géophysiques, biogéochimiques, océanographiques et biologiques.
Il a notamment pour objectif d'établir les bases d'une composante marine de GMES (Global Monitoring for Environment and Security) en liaison avec l’initiative INSPIRE de l'Union Européenne.

La mise en place des observatoires à long terme est cruciale pour les scientifiques européens afin de conserver leur position de leader mondial acquise par la mise en œuvre des précédents programmes-cadre de la Commission Européenne. En effet, seuls des observatoires de surveillance à long terme des océans, équipés de capteurs puissants, peuvent permettre la mesure continue d’un grand nombre de paramètres. Cette capacité est cruciale pour observer les processus naturels qui peuvent être épisodiques ou qui, statistiquement, exigent des séries de mesures sur une grande période de temps afin d’en extraire le signal qui est masqué par le bruit à haute fréquence.

Les programmes prédécesseurs à ESONET ont identifié de tels processus dans tous les domaines des sciences marines. Les plus importants sont :
- les émissions épisodiques de méthane du fond de la mer affectant le changement climatique,
- la relation entre des tremblements de terre et des éboulements des pentes sous-marines
- les processus biogéochimiques à court terme ayant une influence sur les écosystèmes marins.


En attendant que le financement nécessaire à l’installation des observatoires soit disponible il est indispensable de mettre continuellement à jour ces objectifs en fonction des nouveaux résultats scientifiques disponibles, de préciser ces objectifs et d’adapter les exigences technologiques à ces nouveaux objectifs scientifiques.

Les observatoires ESONET fourniront des informations sur les changements climatiques, des alertes concernant les risques naturels et une base pour la gestion durable des mers européennes.
Un réseau d'observatoires à travers l'Europe débouchera sur des avancées scientifiques sans précédent dans la connaissance de la géologie sous-marine, des écosystèmes et de l'environnement marins. Des progrès techniques très rapides sont escomptés.

Le Réseaux d’excellence (NoE) a pour objectif la mise en place d’infrastructures placées au fond de la mer et dans la colonne d'eau permettant l’alimentation des instruments en énergie, la communication des données en temps-réel et l’envoie d’instructions aux appareils.
Des zones clefs, situées dans les eaux européennes, ont été identifiées à partir des objectifs spécifiques des programmes scientifiques en rapport avec les risques naturels potentiels, les points chauds géographiques et les processus écosystémiques. Ces infrastructures de fond de mer fourniront des plates-formes pour le déploiement d'instrumentation dans la colonne d'eau et sur la géosphère.

Ces objectifs doivent être réalisés, dans le cadre du NoE, par la mise en place de nouvelles structures organisationnelles avancées reliant des instituts scientifiques, des industries, des gouvernements et des agences européennes et en initiant le processus d'intégration.

Le processus d'intégration du réseau d’excellence ESONET est un effort permanent pendant toute la durée du projet, qui sera basé sur:
• La création de groupes actifs partageant leurs connaissances, leurs méthodes et leurs ressources,

• L’intervention auprès des institutions de financement (CE incluse), des parties prenantes, des utilisateurs potentiels et des projets internationaux, sous la forme d’une seule entité,


• Une action conjointe pour une forte coopération avec les autres projets de mise en réseau dans les domaines des sciences de la mer, des technologies océaniques, de la gestion des données océanographiques (GEOSS, MERSEA, GMES, EUROCEANS), et des infrastructures (SEADATANET),


• La mise en place de relations fonctionnelles avec les projets précédemment cités (fournisseur de connaissance ou de données, coopération, objectifs scientifiques complémentaires, moyens d'intervention marins ou sous-marins complémentaires),


• Faire progresser les politiques liées à l’infrastructures des observatoires sous-marins en Europe,


• La surveillance en ligne des infrastructures pour rendre l'investissement plus sûr, en y incluant un contrôle qualité qui ne devra pas être sous-estimé (voir le projet C STA),


• La regroupement des mesures des paramètres océanographiques, géologiques et biologiques en une même station afin d’augmenter la rentabilité comparativement aux déploiements à court terme.


Article RH 3B Conseils
Sources : AFP / Ifremer

jeudi 16 décembre 2010

Electricité, la Bretagne ne sera plus une péninsule électrique

France (UE) 16/12/2010 - 3B Conseils - L'alerte orange déclenchée mardi a été maintenue mercredi. "D'après les données Météo France, mardi et mercredi étaient les jours les plus froid de la semaine, avec des températures inférieures de 6 à 7 degrés aux normales saisonnières. RTE avait rappelé les bretons à la plus grande vigilance.

Pic d’hiver
RTE a indiqué que la France avait battu deux fois son record de consommation d'électricité, mardi 14 décembre, avec un premier pic de 93.752 mégawattheures à 18h45, suivi d'un second de 94.200 MWh, à 18h55.
EDF a indiqué que 52 réacteurs (sur 58) du parc nucléaire étaient en service hier. Vers 19 heures, près des deux tiers de la consommation (62%) étaient satisfaits par le nucléaire, 16% par le parc hydraulique, 6% par les centrales au charbon, 4% par les centrales au gaz, 3% par les centrales au fioul, 2% par l'éolien. Il a également fallu importer 4.000 MWh.


Pour remédier aux risques de pénurie, le préfet de région Michel Cadot a signé le 14 décembre le Pacte Electrique Breton. Celui devrait être signé à son tour par Jean-Yves Le Drian après le vote de l'assemblée le 6 janvier 2011. Il vise à résoudre sur le long terme la problématique régionale du manque de production d'énergie électrique. Brest métropole océane, va accueillir une nouvelle usine de 450 MW qui sera construite vraisemblablement à Guipavas (Finistère). Elle fonctionnera à partir du gaz. L'Etat va désormais lancer l'appel d'offres nécessaire. Ce devrait être dans les premiers mois de 2011. Sans attendre le choix de l'opérateur, les pouvoirs publics viennent de demander à GRTgaz d'étudier le renforcement de l'alimentation en gaz pour approvisionner cette future usine. Un premier projet avait été initié il y a deux ans à Ploufragan dans le département des Côtes-d'Armor, mais il avait été suspendu par le préfet car il rencontrait de nombreuses protestations.


Le montant à investir dans la prochaine usine qui fonctionnera principalement en hiver pour alimenter en électricité la Bretagne, n'est pas encore communiqué. Il devrait être supérieur aux 100 millions d'euros prévus pour le précédent dossier ceci en attendant que les énergies renouvelables de la mer viennent renforcer également la production d'électricité avant 2020.


La situation en Finistère : Le parc de production finistérien comptabilisait en 2008 une capacité installée totale de près de 600 MW, dont 113 MW d'éoliennes terrestres, 465 MW de centrales thermiques à flammes (295 MW à Brennilis et 170 MW à Dirinon), 7 MW d'hydraulique (Saint-Herbot) et 15 MW de cogénération.

La production extérieure appelée pour les besoins de la Bretagne sont :

1) la centrale thermique de Cordemais (Loire-Atlantique, 2 460 MW au total). L'électricité produite est acheminée vers la « Bretagne sud » à 60% par les lignes HT 225 kV et à 40% par les lignes HT 440 kV ;

2) les centrales nucléaires de Chinon (Indre-et-Loire, 3 600 MW), voire de Civaux (Vienne, 3 000 MW) qui permettent d'alimenter la « Bretagne sud » à partir de Cordemais ;

3) la centrale nucléaire de Flamanville (Manche, 2 600 MW) qui permet d'alimenter la «Bretagne nord» à partir de Launay.

D'après Enerzine, le Finistère importe annuellement plus de 94% de l'électricité qu'il consomme, non seulement de Bretagne, mais surtout des régions limitrophes. Il doit également importer près de 400 MW lors des pics de consommation.

Si aucune action n'était entreprise pour augmenter les capacités de production d'électricité en Finistère, le déficit annuel et la couverture des pics risquaient de se traduire par des coupures significatives du courant dans les prochaines années, faute de capacités de production locales suffisantes. A moyen terme (d’ici 2015), le Finistère doit faire face :

- à un pic de consommation de l’ordre de 1 000 MW chaque hiver (déficit conjoncturel) qui, compte tenu d’un parc actuel d’environ 600 MW, serait comblé par une capacité d’environ 400 MW, qui si elle est de pointe, doit être maîtrisable (non intermittente) ;

- et à des besoins annuels (déficit structurel) de l’ordre de 5,5-6,8 TWh/an. Pour couvrir 20% de ce déficit structurel annuel, il faudrait une capacité comprise entre 140 MW (pour un fonctionnement de 8000 h/an en base) et 730 MW (pour 1500 h/an en pointe).

Article : BB
Source : Usine Nouvelle - Stanislas du Guerny, Télégramme (15/12/2010), enerzine.com. RTE.

mercredi 15 décembre 2010

Pacte électrique en Bretagne, ERM à la rescousse

France (UE) 15/12/2010 - 3B Conseils - Le développement économique d'une région est une priorité, mais encore faut-il que l'énergie soit constante. La fin de l'année 2009 et l'hiver 2010 avaient révélé la faiblesse des équipements et de l'approvisionnement en énergie.
DES CONSTATS
La Bretagne connaît une situation de fragilité électrique croissante due à plusieurs facteurs :
− la situation péninsulaire de la Bretagne,
− sa faible production électrique (8% seulement de la consommation),
− la forte croissance démographique et le dynamisme économique qui augmentent les besoins en proportion plus importante.

Michel Cadot, Préfet de la région Bretagne, et Jean-Yves Le Drian, Président du Conseil régional*, ont signé mardi 14 décembre 2010, le Pacte électrique breton. Cette signature*, est l'aboutissement des réunions de concertation et de travail qui se sont déroulées tout au long de l’année 2010 dans le cadre de la Conférence bretonne de l’énergie*. Les trois autres partenaires à la mise en œuvre opérationnelle du Pacte sont :
- l’ADEME, représentée par son président Philippe Van de Maele,
- l’ANAH, représentée par sa directrice générale Isabelle Rougier,
- RTE, représenté par son président Dominique Maillard.

Précision apportée le 16 déc.
: En définitive, Jean-Yves Le Drian signera définitivement le pacte après le vote de l'Assemblée régionale qui se tiendra le 6 janvier 2011.

Le Pacte repose de manière indissociable sur trois axes clés : maîtrise des consommations d’électricité, développement des énergies renouvelables et sécurisation de l’approvisionnement électrique. Le communiqué de presse du Conseil régional souligne les points suivants :
Un programme de maîtrise de l’énergie requiert la mobilisation de tous et notamment l’appui de l’ADEME et de l’ANAH, pour renforcer les dispositifs de rénovation thermique des logements privés et sociaux, et l’animation territoriale des politiques énergétiques au plus près des collectivités, entreprises et particuliers.
L’objectif, est de diviser par 2, à l’horizon 2015 (-950 GWh), puis par 3, à l’horizon 2020 (-1 200 GWh), la croissance de la consommation bretonne d’électricité. Ainsi, les partenaires s’engagent à mettre en oeuvre des actions MDE (maîtrise de la demande d’électricité), qui permettent de ramener cette augmentation annuelle de 2,6 %, actuellement, à environ 1 %, en 2015.
▪ Le déploiement massif des énergies renouvelables qui vise à augmenter la part de production électrique de la Bretagne (34 % d’autonomie à l’horizon 2020, contre 8,5% aujourd’hui) et à contribuer à répondre aux objectifs du Grenelle de l’environnement, mobilisera tous les types de filières (éolien terrestre et offshore posé et flottant, énergies marines, photovoltaïque, biomasse…) avec un objectif de puissance installée de 3 600 MW en 2020, soit 4 fois plus qu’aujourd’hui.
Cette ambition s’appuiera sur les dispositifs financiers nationaux (tarifs d’achat et appels à projet). Elle passera aussi par l’élaboration de schémas régionaux de planification, par l’accompagnement des territoires et la mobilisation des collectivités, en favorisant le déroulement des procédures administratives, et la mise en place, par la Région Bretagne, d’un fonds d’investissement dédié.
▪ La sécurisation de l’approvisionnement électrique passe par une solution globale de renforcement du réseau de transport de l’électricité : création, d’ici 2018, d’un filet de sécurité, liaison souterraine entre Lorient et Saint-Brieuc de 225 kV, et mise en place dans l’aire de Brest, à l’horizon 2015, d’un moyen de production d’appoint de type centrale cycle combiné gaz d’une puissance d’environ 450 MW. Parallèlement, le Pacte préconise l’expérimentation à grande échelle de réseaux électriques intelligents permettant un meilleur équilibre consommation-production et le stockage de l’énergie.
Sans attendre la mise en place de ce plan d’actions, État et Région sont déterminés à obtenir, dès l’hiver 2011, des premiers résultats en matière de modération de la pointe de consommation, en accélérant résolument le programme partenarial Ecowatt (dispositif d’alerte en périodes de pointe hivernale, mis en place par RTE) et en encourageant le déploiement de boîtiers d’effacement diffus (60 000 unités installées gratuitement chez les particuliers d’ici à 2012, contre 10 000 expérimentées à ce jour par EDF et Voltalis). C'est l'occasion de rappeler que les 5 démonstrateurs sur les énergies de la mer qui viennent d'obtenir un premier financement ont tous un acteur de l'enseignement supérieur en basé en Bretagne ou dans les Pays de Loire comme partenaire (UBO, ENSTA Group Brest, ENIB, Ecole navale à Brest et Ecole centrale de Nantes ... voir article du 8 décembre sur le blog des énergies de la mer energiesdelamer.blogspot.com).

MW ambition à l'horizon 2020
Éolien terrestre 1 800, éolien offshore ancré et flottant-1 000, hydroliennes- 10, barrage de la Rance constant avec 240, hydraulique 36, photovoltaïque 400, biomasse dont méthanisation 120, incinération de déchets constant 12.

Article : BB
Source : Conseil régional de Bretagne, CESR Bretagne, www.plan-eco-energie-bretagne.fr.

mardi 14 décembre 2010

La Bretagne fait entendre sa voix à Cancùn


L’action de la Région Bretagne – à l’échelon des régions européennes - en matière d’initiatives et de sensibilisation au réchauffement climatique, s’inscrit dans la continuité puisque c’est la 5e année consécutive que la Bretagne participe aux sommets des Nations-Unies sur le réchauffement climatique.

Jean-Yves Le Drian, Président du Conseil régional (seul président représentant une Région européenne) et Dominique Ramard, Président de la commission Environnement et délégué à l’Energie et au Climat, ont donc souhaité se rendre à Cancùn, à la 16e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. La Bretagne manifeste ainsi sa volonté de faire entendre dans ces négociations internationales la voix des Régions, cet échelon territorial étant apparu, au fil des ans, comme le plus pertinent pour lutter contre l’urgence climatique. (Relire l'article du blog du 29/11/2010)

La présence de Jean-Yves Le Drian à Cancun avait d’autant plus d’importance qu’en sa qualité de nouveau président de la Conférence des régions périphériques maritimes d'Europe, il a pu représenter les 200 millions de citoyens européens répartis dans 160 régions ( dans 28 pays d'Europe) que compte la CRPM (Relire l'article du blog du 4/10/2010).

A la COP16, Jean-Yves Le Drian y était aux côtes de Jean Charest, Premier Ministre du Québec, Mike Rann, Premier ministre d’Australie méridionale, et Jim Doyle, Gouverneur du Wisconsin.

Les Régions, parties prenantes des négociations

Avant même Copenhague, fin 2009, Yvo de Boer, secrétaire général de l’UNFCCC (convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique), avait déclaré : « 50 à 80% des actions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et près de 100% des mesures d’adaptation aux conséquences du changement climatique sont conduites à un niveau infra-étatique ».

Mais jusqu’ici, les Régions n’assistaient aux débats des Nations Unies qu’en tant qu’observateurs. La convention-cadre, signée à l’issue du sommet de Cancùn, change la donne en intégrant les Régions dans les acteurs prenant part directement aux négociations. Ce sera sans doute le cas à Durban (Afrique du Sud) pour la prochaine conférence.

« Pour nous, c’est une grande satisfaction de voir le fait régional reconnu », a souligné le Président Le Drian. « Cette reconnaissance intervient à point nommé, au terme d’un travail de longue haleine mené par la Bretagne et bien d’autres territoires, au sein des associations militant en ce sens ».

La Bretagne, Région pilote sur les énergies nouvelles et la coopération nord-sud

A la fois membre du réseau nrg4SD * et du Climate Group**, la Bretagne est particulièrement impliquée dans la lutte contre le réchauffement climatique et reconnue, à ce titre, comme une région éco-pionnière en Europe, tant pour les actions conduites sur son territoire (énergies renouvelables, EcoFAUR, TER, expérimentation véhicules verts, gestion concertée du littoral, éco-référentiel dans les lycées...) que pour ses coopérations Nord/Sud, notamment en lien avec le PNUD (présence, à Brest, du centre international d’expertise climatologique ClimSAT).

Ce 16e sommet de l’ONU avait d’ailleurs mis à l’ordre du jour les énergies renouvelables et le renforcement des actions dans les pays en voie de développement.

Sur le dossier des énergies marines, Jean-Yves Le Drian a longuement échangé avec Jean Charest, Premier ministre québecois, qu’il a invité à venir découvrir, en 2011, la plate-forme hydrolienne de Paimpol. L’élu breton se rendra pour sa part à Québec en août prochain pour l’assemblée générale du réseau mondial nrg4SD.

Pour en savoir plus sur les énergies de la mer consultez le blog des énergies de la mer.



Rappelons également que les entretiens Science et Ethique en 2009 avait pour thème central :
« l’Heure bleue : le changement climatique et les énergies de la mer », avec le partenariat de la Région Bretagne et la présence de Climsat dans les débats.









*
: le réseau Network of Regional Governments for Sustainable Development (nrg4SD) regroupe à ce jour 279 Régions issues de 48 Etats. Il s’est réuni en octobre 2008 à Saint-Malo à l’initiative de la Région Bretagne.

** le réseau Climate Group : la Bretagne y a adhéré fin 2009, lors du sommet de Copenhague. Créé à l’initiative de Tony Blair et de chefs de grandes entreprises et collectivités, il réunit quelque 50 acteurs privés et publics, représentant des gouvernements locaux ou des grandes aires urbaines (Californie, New York ou Londres).


Article RH 3B Conseils
Sources : Région Bretagne

lundi 13 décembre 2010

"Pollution et Biodiversité" – portes-ouvertes au Cedre du 13 au 17 décembre
















Selon l’Evaluation des écosystèmes pour le millénaire publiée par les Nations Unies en 2005, "les taux actuels d’extinctions d’espèces seraient jusqu’à 1000 fois plus élevés que les niveaux jugés naturels ".

Ces dernières années, l’objectif principal a été de réduire le rythme de perte de biodiversité – un but dont la réalisation s’est révélée ardue, qu’il s’agisse de mesurer l’état actuel de la biodiversité ou de mettre en œuvre des mesures et des pratiques propices à la biodiversité.

En vue d’accroître la prise de conscience du public sur l’importance de la biodiversité pour notre bien-être, les Nations Unies ont donc déclaré l’année 2010 Année internationale de la biodiversité (IYB). Mettre en avant des expériences de réussite dans la lutte durable contre la perte de biodiversité ou pour sa préservation est essentiel pour susciter aux niveaux local, national, régional ou international, des projets œuvrant à préserver et célébrer la diversité du vivant.

Le territoire de Brest métropole océane déjà reconnue comme capitale européenne de l’océanographie, avec 60 % des chercheurs et ingénieurs océanographiques français, aura été durant toute cette année internationale de la biodiversité au cœur de l'événement comme la "capitale maritime de la biodiversité 2010".

C’est dans le cadre de l'Année Internationale de la Biodiversité, que Le Cedre (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations) ouvre exceptionnellement ses portes (au port de plaisance de Brest, près d’Océanopolis) durant la semaine du 13 au 17 décembre (de 9h à 12h et de 14h à 18h).

Le Cedre est spécialisé dans la mise en place de dispositifs de lutte contre les pollutions accidentelles des eau et propose une exposition photographique, des vidéos illustrant la lutte antipollution, du matériel de lutte…
chaque jour, une visite guidée (à 15h00) permettra de découvrir les installations spécifiques (bassin, plage artificielle, laboratoire, polludrome, serre) et de comprendre ainsi comment le Cedre utilise ses infrastructures pour mener des études en relation avec la biodiversité (coraux, vasières, restauration de sites et suivi de la végétation suite à une pollution..)


Pour aller plus loin :

- Relire également l’article du 17 décembre 2009 sur le Cedre (centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux).


- Retrouver les archives des entretiens Science et Ethique :

Les entretiens Science et Ethique 2000 : "Vagues de pollutions"

Rappel : après le naufrage et la marée-noire de l'Erika, les entretiens ont eu pour thématique les pollutions qui affectent les écosystèmes du littoral sur le plan maritime et terrestre, sur le thème "Vagues de pollutions: impacts et prévention des pollutions marines et telluriques sur les écosystèmes marins côtiers et révision de la loi sur l'eau".









- entretiens Science et Ethique 2006 : "La biodiversité du littoral"

Rappel Le dialogue et le partage des connaissances indispensables pour préserver et exploiter durablement les ressources nécessitent des décisions politiques locales, européennes et internationales qui soient mieux comprises.
Les 10e entretiens Science et Ethique, avaient « repéré » des recherches, des techniques, des expériences françaises, européennes et mondiales, qui modifient notre perception de la biodiversité.
Comment vivons-nous ces moments de transformation qui doivent permettre aux futures générations de poursuivre l’exploitation des ressources du littoral ?


Article RH 3B Conseils
Sources : Cedre / BMO

vendredi 10 décembre 2010

L'expédition «Pôle Nord 2012»


C’est avec le soutien de l’Ifremer, du CNRS, celui de Michel Rocard , ambassadeur pour les pôles ou encore celui de S.A.S le Prince Albert de Monaco que se prépare l'expédition «Pôle Nord 2012». A l’origine de cette équipée les brestois Alan Le Tressoler et Julien Cabon qui prévoient de partir durant six semaines au pôle Nord pour y réaliser des relevés scientifiques.

La phase de préparation physique des deux protagonistes comme du matériel est prévue du 17 au 25 décembre, dans… un entrepôt frigorifique à -25 degrés à Plouédern (29) avec le concours de la société Argel,

Le projet de l’expédition consiste à se demeurer six semaines an Arctique durant et en totale autonomie sans assistance ni ravitaillement sur cet océan gelé en dérive permanente, unique endroit de la planète inaccessible aux satellites de géolocalisation.

Pour mémoire, Julien Cabon, reporter à Cols Bleus et officier de marine, a assuré durant trente-cinq jours en 2009 la continuité du programme scientifique européen Damoclès, sur la côte est du Spitzberg, à bord du voilier d'expéditions polaires Vagabond.

Quant à Alan Le Tressoler, ingénieur en logistique polaire et expert technique de l'expédition, il fut responsable français de la base arctique de Ny-Alesund (Spitzberg) pendant deux ans.

Au Télégramme, Julien Cabon déclare «Notre "frigo" fera 70m². On va y tester le matériel, à la fois des appareils électroniques, des vêtements et des tentes, dans des conditions proches de ce que nous devrions connaître en Arctique. Ce sera aussi une vraie préparation physique, avec du vélo d'appartement et du rameur. En principe, nous ne devrions quasiment pas mettre le nez dehors pendant neuf jours». 


Au préalable à l’expédition «Pôle Nord 2012», (prévu en mars), il effectueront une mise en conditions au Groedland en avril 2011.
En effet comme l’indique Alan Le Tressoler (Télégramme du 08/12/2010) «Un tel projet n'est réalisable que durant quelques semaines. Avant, c'est la nuit polaire. Après, l'état de la glace ne permet plus d'être récupéré. Nous devrions être déposés sur place par un avion canadien. Notre défi sera de nous maintenir quotidiennement le plus près possible du pôle, afin d'y réaliser nos relevés scientifiques (météorologiques, microbiologiques...). »

Les deux scientifiques envisagent alors de parcourir quotidiennement, sur une banquise dérivante de 2 mètres d’épaisseur - il y a 15 ans cette épaisseur moyenne était de 4 mètres- (en dessous 4.261 mètres de fond), 25km à traîneau, à ski, à pied ou à la nage….

Le chargement de l’équipe comprenant à la fois les instruments scientifiques et le nécessaire de vie, mais devra être limité à 300kg sur le pulka (traîneau tracté par l’homme) Les conditions de vie seront extrêmes en un lieu où nul n’a vécu sur une durée aussi longue. Au terme de cette période, un hélicoptère russe devrait récupérer les deux scientifiques.

Pour aller plus loin :












Rappelons que la question du changement climatique a été le fil conducteur des entretiens Science et Ethique 2009 « l’Heure bleue : le changement climatique et les énergies de la mer ».

Voir notamment l’intervention d’Anne Choquet enseignante-chercheur associée à l’AMURE – UBO lors de la première table ronde autour de la thématique : Changement climatique : les enjeux Nord Sud, la sécurité maritime et pêche. Son intervention portait sur "les glaces fondent : l'Arctique est convoitée"



- Revoir les vidéos de l’interview exclusive de Michel Rocard, ambassadeur pour les pôles avait accordé pour les 13è entretiens Science et Ethique en 2009 (vidéo1 et vidéo2) Une interview donnée à Hubert Coudurier du Télégramme / Tébéo TV et de Sylvie Andreu de France Culture diffusé lors de cette rencontre.




- Revoir également l’interview exclusive de S.A.S le Prince Albert de Monaco (ICI) accordée pour les 10è entretiens Science et Ethique en 2006. L’interview étant réalisée par les Webtrotteurs (lycées Vauban et Kerichen de Brest) partenaires des entretiens Science et Ethique.







Relire également l'article du blog du 04/01/2010 sur l'Appel des Pôles du Cercle polaire




Article RH 3B Conseils
Sources : Le Télégramme

jeudi 9 décembre 2010

« Les Tonnerres de Brest 2012 » : 13 au 17 juillet 2012


Brest (France – UE) - 9/12/2010 - 3B Conseils - Des nouvelles de nos grands partenaires Ville de Brest, Brest métropole océane, Marine nationale... Depuis le début de l'aventure des fêtes nautiques de Brest en 1992, la Marine Nationale apporte son concours à la ville de Brest pour la réalisation la manifestation quadriennale « Les Tonnerres de Brest 2012 ».

Cette extraordinaire manifestation est née à travers l’organisation de rassemblements de bateaux et de fêtes populaires. Pors Beach en 80, 82 et 84. Puis en 1986, 400 voiliers traditionnels se rassemblent à Douarnenez, admirés par 10 000 spectateurs enthousiastes. Ce succès populaire révèle enfin la valeur de la culture maritime. Les collectivités publiques adhèrent à des projets de restauration de bateaux traditionnels et de répliques.

Après Douarnenez 88, les initiatives se multiplient dans le cadre du concours Chasse Marée « Bateaux des côtes de France » en 1990. Chaque association, chaque port est invité à restaurer ou reconstruire les bateaux de son patrimoine : ainsi une centaine de voiliers renaissent à travers des étapes symboliques (pose de la quille, première membrure...) afin de participer au gigantesque rassemblement international de BREST 92. C’était le début d’une grande aventure pour la Ville de Brest où la Marine Nationale est aussi un acteur incontournable.

François Cuillandre, maire de Brest, président de Brest métropole océane et le vice-amiral d'escadre Anne-François de Saint Salvy, préfet maritime de l'Atlantique, ont signé une convention à l'occasion du salon nautique.
Le vice-amiral d'escadre Anne-France de Saint Salvy commandant l'arrondissement maritime de Brest, représentant le ministre de la défense et des anciens combattants, témoigne, a confirmé, au nom de l'Amiral Pierre-François Forissier, chef d'Etat-major de la marine nationale, de l'engagement historique et continu de la marine nationale aux cotés de la ville de Brest dans la réalisation de ces fêtes depuis leur création en 1992.

En 2008, La Marine avait ouvert au public : la frégate anti-sous-marine Tourville, l'aviso Lieutenant de Vaisseau Lavallée, le bâtiment hydrographique Lapérouse, le remorqueur côtier Buffle, les vieux gréements de la Marine nationale : la goélette Belle Poule, le dundee Mutin et le Yawl La Grande Hermine.

Les métiers de la marine étaient aussi à l'honneur – avec "l'action de l'Etat en mer" et la présence de la Commission d'études pratiques de lutte antipollution (CEPPOL), du Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM), du Service de santé des Armées, des plongeurs démineurs de l'Atlantique, ....

Les partenaires de Brest Evénements Nautiques sont : Brest métropole océane (BMO), la Ville de Brest, le Conseil régional de Bretagne, le Conseil général du Finistère, le Crédit agricole du Finistère, la Chambre de commerce et d'industrie de Brest (CCI), la SOPAB...

Voir ou revoir le vice-amiral Anne-François de Saint Salvy aux entretiens Science et Ethique 2010
Pour télécharger le pré-programme

Pour retrouvez toutes les infos et les photos des fêtes précédentes sur www.fetes-maritimes-brest.fr.

Article : BB

Sources : Marine Nationale / Brest 2012

mercredi 8 décembre 2010

Sites de démonstration pour l'éolien flottant offshore en cours

France - UE 08/12/2010 - 3B Conseils - La Région Provence Alpes Côtes d’Azur pourrait soutenir le Pôle Mer PACA (Pôle mer Bretagne-Paca) dans ses ambitions de création d’un site de démonstration à Fos sur Mer pour les éoliennes offshore flottantes.

Dans la poursuite d’IPANEMA, l’État a souhaité la création d’une plate forme technologique sur les énergies marines renouvelables (France Energies Marines) qui a fait l’objet d’une candidature à l’AMI l’Appel à manifestation d’intérêt, à l’Institut d’Excellence pour les Energies Décarbonnées (IEED) (appel à projets ouvert jusqu’au 21 janvier 2011 - 11h), et au programme d’investissements d’avenir dont l'annonce des 5 premiers bénéficiaires a été faite à Mortain dans La Manche (voir article de Francis Rousseau sur le blog énergies de la mer).

Cette plate forme confiée par le Premier Ministre François Fillon à IFREMER le 2 décembre 2009 lors Assises de la mer à Brest, et adossé aux pôles de compétitivité Mer PACA et Bretagne, est toujours en cours.

Il devrait lui être associés des sites d'essais pour accueillir des démonstrateurs de différentes technologies.
Si les sites d’essais (houlomoteur au Croisic SEM-REV - Ecole Centrale de Nantes qui sera opérationnel dans moins d’un an et hydrolien à Paimpol-Bréhat sont bien avancés), trois autres sites sont également en compétition pour les éoliennes offshore flottantes : Pôle mer Paca avec le port de Fos sur Mer, DCNS à Groix avec le port de Lorient, l’Ecole de centrale de Nantes au Croisic avec le port de Nantes-Saint Nazaire. Son projet est d'offrir une extension à partir du site pour l'houlomotricité pour les éoliennes flottantes en mutualisant des moyens, les câbles, les infrastructures ….

Voir ou revoir les interventions aux entretiens Science et Ethique à Brest
:

aux entretiens Science et Ethique 2010 (18 et 19 octobre)

- Yann-Hervé De Roeck - Ifremer,

- Stéphane His - Technip,








aux entretiens Science et Ethique 2009 (15 et 16 octobre)
- Alain Clément - Ecole centrale de Nantes.





Article : BB

sources : Pôle mer PACA, Ecole centrale de Nantes

mardi 7 décembre 2010

Conférence à Océanopolis : « Des facéties de la nature au Pérou : entre dauphins morses et paresseux marins de 5 millions d’années »


C'est dans le cadre des rencontres organisées à Océanopolis que Christian de MUIZON Directeur du département Histoire de la Terre au Muséum National d’Histoire Naturelle, (Directeur de recherche CNRS, spécialiste des cétacés fossiles – Paris) donnera une conférence ouverte au public sur le thème « Des facéties de la nature au Pérou : entre dauphins morses et paresseux marins de 5 millions d’années » 
.

La côte péruvienne, au sud de Lima, constitue l'un des plus importants ensembles de sites de mammifères marins fossiles connus au monde. Une succession presque continue de couches géologiques depuis 40 millions d'années a livré de très abondants restes de vertébrés marins (poissons, reptiles, oiseaux, cétacés, phoques) pour la plupart totalement nouveaux.

Dans cet ensemble faunique somme toute assez classique, quelques intrus montrent que la nature a plus d'un tour dans son sac et nous réserve des surprises pour le moins inattendues. Des mammifères marins dont il n'est pas toujours évident de définir à quel ordre ils appartiennent ou des animaux que l'on connaît plutôt dans les arbres de l'actuelle Amazonie qui peuplaient les mers péruviennes à la fin de l'ère Tertiaire, telles sont les facéties de la nature que nous révèle l'étude de cette région dont la richesse paléontologique est unique au monde.

La conférence se déroulera ce 7 décembre à 20 h 30 à l’auditorium Marion Dufresne d’Océanopolis - Entrée libre.

lundi 6 décembre 2010

Longueur d’ondes à ré-écouter


Le 8ème festival Longueur d’ondes – festival de la radio et de l’écoute - qui se déroule à Brest (Musée des Beaux-Arts, le Quartz, Faculté des lettres Ségalen, conservatoire National de Musique), vient de fermer ses portes.

C’est dans le cadre notamment de « Le Paysage (sonore) et la mémoire » que tous les amateurs ont pu entendre l'oeuvre du compositeur canadien, Raymond Murray Safer : le Quatuor à cordes N°2 "Waves" donnée par l’Ensemble Sillages placé sous la direction de Philippe Arrii-Blanchette.

Raymond Murray Safer a effectué un enregistrement des vagues du pacifique qui a servi à un urbaniste sur l'orientation de la ville. .... Ils ont ainsi calculé que la durée de formation des vagues sur la côte canadienne côté pacifique est de 7 secondes.. et une ville a été construite sur ce rapport au temps. Il travaille actuellement sur une composition dont la représentation serait autour d'un lac d'1 km de diamètre avec une voix d'une soprane qui s'élèverait....

Cette approche sur l’acoustique, l’architecture et l’urbanisme des villes du littoral avait été explorée par les entretiens Science et Ethique avec le soutien de France Culture qui s’est toujours intéressée aux problématiques développées par les entretiens Science et Ethique. En effet, ce partenariat avec France Culture a été établi dès 1997 (grâce à Jean-Marie Borzeix alors directeur général).

Notons qu’au cours de ces journées de Longueur d’ondes, l’animateur de France Culture avec ses "Nuits magnétiques", Alain Veinstein a pu découvert en avant-première, grâce à Françoise Daniel conservateur en chef du musée des beaux-arts de Brest, l’exposition sur Michel Butor qui sera visible par le public à partir du 9 décembre.




article BB et RH
Source Longueur d'ondes

vendredi 3 décembre 2010

ENSTA ParisTech et ENSIETA unissent leurs forces en créant le Groupe ENSTA.




L’ENSIETA, grande école d’ingénieurs créée en 1971 et implantée à Brest (dirigée par Francis Jouanjean) vient d’annoncer son union avec l’ENSTA ParisTech (fondée en 1970) : le Groupe ENSTA (Ecoles Nationales Supérieures de Techniques Avancées). Les deux écoles sont placées sous la tutelle de la Délégation générale à l’armement (DGA). L'ENSIETA prend désormais le nom d'ENSTA Bretagne.

Les deux écoles d’ingénieurs sont depuis longtemps complémentaires. Elle créent désormais un groupe pour valoriser des formations et des activités de recherche de haut niveau. Ce groupe associe les deux écoles aux performances reconnues dans leurs domaines d’expertise : énergie, transport, génie maritime et grands systèmes industriels.

Rappelons notamment s'agissant du domaine de l'énergie que l'Ensieta au travers de son nouveau Mastère "Energies marines renouvelables" (relire l'article du blog du 28/08/2010) est partenaire des entretiens Science et Ethique. A ce titre les étudiants du Mastère ERM sont intervenus lors de la table-ronde n°3 " Y a-t-il une politique pour les énergies renouvelables de la mer" lors des entretiens 2010. Revoir ici les débats.







Cette union offre aux deux écoles le cadre de développement d’une stratégie ambitieuse de croissance et de visibilité internationale pour leurs formations d’ingénieurs et leurs activités de recherche.

Dans un contexte fortement concurrentiel pour l’enseignement supérieur, la taille et la visibilité sont des facteurs majeurs de croissance. La création du Groupe ENSTA (1145 élèves ingénieurs : 650 à Brest 495 à Paris) s’inscrit dans cette perspective. Les premières actions communes concerneront l’international, par la mutualisation de certains de leurs réseaux, la formation, à travers la création de formations complémentaires communes tout en gardant des cursus d’ingénieurs distincts, et la recherche, par le développement d’approches concertées entre leurs laboratoires.

Les principes de coopération au sein du Groupe ENSTA (Ecoles Nationales Supérieures de Techniques Avancées) :
• Un nom partagé, ENSTA, qui se réfère aux techniques avancées, aux hautes technologies et aux grands systèmes ;
• Un mode de recrutement partagé : adossement sur le concours commun Mines-Ponts ;
• Le partage de trois valeurs fortes : excellence, pluridisciplinarité, ouverture ;
• Le maintien de l’autonomie juridique des deux établissements ;
• Le maintien de diplômes d’ingénieurs distincts.

Le groupe a vocation à accueillir d’autres grandes écoles d’ingénieurs positionnées dans des domaines d’excellence complémentaires et qui adhèrent aux principes fondateurs du groupe dont notamment une forte capacité d’innovation et une approche "systèmes" de la formation.

L’ENSTA Bretagne engage le processus qui doit la conduire à s’appuyer sur le concours commun Mines Ponts pour son recrutement à compter de 2012.

LE GROUPE ENSTA (GROUPE DES ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE TECHNIQUES AVANCÉES) :
Il réunit à sa création l’ENSTA Bretagne (anciennement ENSIETA) et l’ENSTA ParisTech. écoles d’ingénieurs sous tutelle de la direction générale de l’armement (DGA) du ministère de la défense.
La gouvernance est organisée autour d’un comité stratégique et d’un comité de coordination à la tête desquels se trouvent les directeurs des deux écoles partenaires, Francis Jouanjean, directeur de l’ENSTA Bretagne et Yves Demay, directeur de l’ENSTA ParisTech.

La création du groupe associe deux écoles d’ingénieurs aux performances et aux synergies reconnues dans les domaines suivants : énergie, transport, génie maritime, pyrotechnie, génie logiciel, systèmes embarqués.
La création du Groupe ENSTA se traduit par la création de programmes communs concrets dans les domaines de la formation et de la recherche.

Parmi les objectifs que s’est donné le Groupe ENSTA d’ici 2015 on notera notamment :

Formation :
- Développer trois Masters, Mastères Spécialisés ou formations professionnelles, dont un dans le domaine des capteurs (guidage et navigation) ;
- Lancer deux programmes internationaux ERASMUS-MUNDUS dans les domaines maritimes et automobiles.

Recherche :
- Structurer un programme de recherche conjoint dans le domaine naval ;
- Développer quatre nouvelles chaires d’enseignement et de recherche ;
- Concrétiser le développement de thèmes de recherche partagés en attirant des chercheurs de classe mondiale sur ces thèmes.

PRESENTATION DES DEUX ECOLES 


ENSIETA / ENSTA Bretagne ( Année de création : 1971)
En chiffres :
• 650 élèves en 2010/2011 (tous cycles)
• 53 doctorants
• Enseignants et administration : 163 pers.
• Nombre de diplômés en 2010 : 197
• Jeunes femmes (sur les 3 ans) : 22%
• Ingénieurs militaires DGA : 20%
• Elèves étrangers : 10%
• 43 accords d’échanges internationaux

Modalités d’admission pour la rentrée 2011 :
• Cycle ingénieurs « ENSI » (après CPGE) : 159
places au concours commun CCP et admissions sur dossier
• Cycle d’ingénieurs par alternance « FIPA » (après BTS/DUT) : 30 places sur dossier et entretiens

• 3 Mastères spécialisés : Energies marines renouvelables, Ingénierie marine / architecture navale et offshore, Pyrotechnie et propulsion
• Cycle d’application en architecture navale : dédié aux ingénieurs de l’armement issus de l’Ecole Polytechnique.

ENSTA ParisTech (Année de création : 1970)
En chiffres :
• 495 élèves en 2010/2011 (tous cycles)
• 85 doctorants
• Enseignants et administration : 160 pers.
• Nombre de diplômés en 2010 : 175
• Jeunes femmes (sur les 3 ans) : 25%
• Elèves étrangers : 25%
• 70 accords d’échanges internationaux

Modalités d’admission pour la rentrée 2011 :
• Cycle ingénieurs : entre 120 et 125 places au concours Mines-Ponts.

• 4 Mastères spécialisés : Génie maritime, Architecture et sécurité des systèmes d’informations, Ingénierie nucléaire et Ingénierie des véhicules électriques.
• Les élèves issus de l’École Polytechnique peuvent être admis à l’ENSTA ParisTech en école d’application. Ce cursus est également ouvert aux élèves des Écoles normales supérieures titulaires de l’agrégation.


Article RH 3B Conseils
Sources Ensta Bretagne / Ensta ParisTech
Photo Christine Naud