mercredi 6 février 2008

Protection marine : une juge fédérale contre Bush

LOS ANGELES (AFP) - 06/02/08 - Une juge fédérale a annulé une décision du président George W. Bush permettant à la marine américaine d'utiliser des sonars contestés par les défenseurs des mammifères marins, a-t-on appris mardi de source judiciaire à Los Angeles. Dans une décision de 36 pages, la magistrate, Florence Marie Cooper, a affirmé que l'US Navy devait respecter un ordre précédent qui interdisait l'usage de sonars anti-sous-marins au large des côtes de Californie (ouest) où évoluent des baleines. Des groupes écologistes affirment que ces sonars "actifs" risquent de blesser des mammifères marins. M. Bush avait accordé le mois dernier une exemption à la marine pour qu'elle puisse utiliser ces sonars, faisant valoir l'"intérêt suprême des Etats-Unis" et affirmant que ces équipements étaient "vitaux pour des manoeuvres militaires". Cette décision présidentielle permettait aux militaires d'ignorer la décision prise le 3 janvier par la juge Cooper, qui avait demandé à l'US Navy de ne pas utiliser ces sonars dits "actifs" lorsque des mammifères se trouvent à moins de 2.200 mètres de là. Mme Cooper a qualifié de "suspecte sur le plan constitutionnel" la décision de M. Bush et affirmé que la marine avait "échoué à préparer une documentation adéquate sur l'environnement en temps et en heure".

Ethique : querelle de dinosaures entre scientifiques

MONTREAL- (Agence Science-Presse) - 06/02/08 - Parfois, des disputes éclatent entre scientifiques qui nous paraissent complètement futiles. Saviez-vous par exemple que le nom à donner à un dinosaure peut tourner en une affaire d’État ?Des étudiants au doctorat des États-Unis et de Pologne accusent des scientifiques du Musée du Nouveau-Mexique d’avoir failli à l’éthique, en publiant des articles qui « baptisent » une nouvelle espèce de dinosaures, alors qu’ils savaient que ce dinosaure allait bientôt être « baptisé » d’un autre nom. Il faut savoir qu’il existe une instance internationale, la Commission internationale de nomenclature zoologique. La Commission interdit évidemment à un scientifique de nommer une nouvelle bestiole s’il sait que des compétiteurs sont engagés dans le processus de « nommer » la même bestiole. Mais au-delà de l’aspect burlesque de la chose, c’est carrément de vol d’idées dont on parle ici.
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