vendredi 26 novembre 2010

Protection et valorisation des zones humides : une convention entre le Conservatoire du littoral et Veolia Environnement


Paris (France-UE) 26/11/2010 – 3B Conseils - A l'occasion du Salon des maires, Jean-Pierre Frémont, directeur général adjoint de Veolia Environnement en charge des collectivités locales, et Jérôme Bignon, président du Conservatoire du littoral et de Rivages de France, ont signé une convention pour trois ans, en faveur de la protection et de la valorisation des zones humides du Conservatoire du littoral.

Deux axes prioritaires ont été définis.

- le développement d'actions de recherche, de mesure, d'analyse, de conduite de projets ou de travaux pilotes pour aider à la définition de méthodes de qualification des zones humides concernées en termes de services rendus (protocoles de suivi, grilles de qualification, indicateurs spécifiques...).

- la réhabilitation de l'image des zones humides par la conception de produits pédagogiques de sensibilisation à destination des collectivités locales et des acteurs de l'aménagement du territoire.

Une prise en considération très lente

Depuis quelques dizaines d'années, la prise en considération des zones humides a lentement progressé. Récemment, le Grenelle de l'environnement a retenu une proposition d'intervention foncière pour 20 000 ha de zones humides et le ministère de l'Ecologie a présenté en 2010 un plan triennal d'actions en faveur des zones humides françaises. Ce plan fait le constat que les évolutions favorables se heurtent à la fois à une connaissance insuffisante du fonctionnement écologique des zones humides et à une image persistante de milieux hostiles pour une part importante de la population.

Des travaux importants et récurrents.

Mais ce lien entre gouvernance nationale et locale avec l’appréciation du coût des services rendus par les écosystèmes est une pratique de l’usage des ressources qu’il convient de réconcilier avec celle de la conservation du capital naturel. D’une part comment articuler les priorités et politiques nationales avec les objectifs et les projets locaux sur l’usage et la conservation des ressources marines et littorales ? D’autre part comment traduire localement les priorités nationales en tenant compte des différences de contexte bio-géographiques, économiques et sociales ?

Les enjeux de cette ambition telle qu’elle ressort du Livre bleu «Stratégie nationale pour la mer et les océans » approuvé en Comité interministériel de la mer, présidé par le Premier Ministre le 8 décembre 2009 et les lois concrétisant les engagements des « Grenelle Environnement et Mer », leur lien avec la gestion intégrée de la zone côtière, c'est-à-dire établir une sorte de bilan ou d’état des lieux du pôle littoral (Catherine Bersani, coordonnatrice du collège « Paysages, espaces protégés et Patrimoine », Présidente du Pôle Littoral), est aussi une préoccupation du programme LITEAU animé par Xavier Lafon, Yves Hénocque…. avec le concours de ses partenaires notamment l’association « LittOcéan ».

J’en profite pour rappeler que le Conservatoire du littoral a également organisé les 24 et 25 novembre dernier avec le soutien de la Fondation P&G Protection Littoral, un atelier « Biodiversité : que se trame-t-il sur le littoral ? C’est la suite d’un travail débuté il y a maintenant près de 10 ans…

Revoir les archives des entretiens Science et Ethique :
- interventions de Fernard Verger aux entretiens Science et Ethique 2005 : "Le littoral et les avancées scientifiques"
et aux entretiens 2006 : "La biodiversité du littoral"

- intervention de Violaine Allais aux entretiens Science et Ethique 2005.

Article : BB
Sources Conservatoire du Littoral, Conseil général du Développement durable, entretiens Science et Ethique/3B Conseils.