Depuis plusieurs années les professionnels de la pêche et les scientifiques constatent une raréfaction du bar aux larges des côtes bretonnes et de l’ouest en général.
Une disparition qui s’explique par le fait que ce poisson particulièrement prisé est donc recherché. Selon certains observateurs une des causes résiderait dans la surexploitation des ressources dans les eaux internationales, y compris dans les zones de reproduction du bar mais aussi la surpêche par les plaisanciers, ou l’absence de quotas puisque cette espèce n’est pas soumise à quotas et sa capture est autorisée toute l’année.
En 2009, le bar était la troisième espèce débarquée par les professionnels (40 millions d’euros) et l’on estime que les plaisanciers capturaient de l’ordre de 5600 tonnes c’est à dire autant que les professionnels.
L’Ifremer a donc décidé de mettre l’espèce sous surveillance en démarrant une campagne de marquage en mer d’Iroise. Cependant il faudra encore du temps pour déterminer si la ressource est en danger.
Le Comité national des pêches maritimes (CNPM) plaide pour sa part pour la mise en place d’une réglementation de nature à sécuriser l’espèce. Parmi les mesures préconisées : le recensement des flottilles pratiquant le bar, la mise en place d’une licence – les plaisanciers refusent toute idée de permis de pêche- le renforcement du contrôle, notamment par la mise en place d’un système de déclaration des captures
Article RH 3B Conseils
Sources : Ouest-France / Ifremer