A quelques jours de la fin de l’Année internationale de la biodiversité 2010 qui a vu BMO promue Brest capitale maritime de la biodiversité, nous publions ici la vision du Professeur Michel Glémarec - professeur honoraire d'Océanographie biologique à l'Université de Bretagne Occidentale (UBO) à Brest, est créateur du laboratoire d'océanographie biologique, associé au CNRS.
Michel Glémarec qui est un des plus éminents spécialistes de la biodiversité du littoral et qui fut un des experts dans le procès de l’Amoco Cadiz devant les tribunaux américains, s’attache aussi à transmettre cette passion des sciences dans le domaine de la mer à tous les publics.
A ce titre il préside l’Association pour la Promotion de l’Ethique des Sciences et Technologies pour un Développement Durable (APESTDD) qui porte les journées Science et Ethique découverte à l’intention des scolaires du Finistère et des Côtes d’Armor.
Il est par ailleurs l’auteur d’un remarquable ouvrage " La biodiversité du littoral vue par Mathurin Méheut", publié cette année aux éditions du Télégramme.
Ainsi, dans son livre qui mêle art et science, Michel Glémarec réorganise l'œuvre de Mathurin Méheut pour la présenter par habitat. Les peintures de Méheut présentent les caractéristiques de ces milieux avec les différentes espèces, les couleurs contrastées et les mouvements des algues... Au total 140 dessins, dont 50 planches en couleurs, reproduisant plus de 160 espèces.
Relire les articles du blog du 17/02/2010 , du 15/11/2010
2010 : Année de la biodiversité. De quoi s’agit-il ? ou Comment intéresser le citoyen sans nécessairement le culpabiliser ?
" Le terme de biodiversité reste quelque peu ésotérique. Inventé en 1985 il n’est apparu qu’en 1992 lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Certains objectifs destinés à protéger la biodiversité devaient être atteints en 2010 mais devant l’impossibilité de les réaliser les échéances sont repoussées à 2020. Si la biodiversité est bien le « tissu vivant de la planète » il est évident que ce terme a été galvaudé en fonction des spécialisations des scientifiques concernés, systématiciens, généticiens, écologistes... sans compter les autres disciplines qui s’en sont emparé ainsi que les médias. Le risque est bien de voir l’année 2010 considérée plus comme une échéance alors qu’elle doit être une étape dans l’évaluation de l’érosion de ce « tissu vivant ».
Avant de culpabiliser tout citoyen qui, homme de bonne volonté, est sensibilisé au problème il est nécessaire de préciser de quoi l’on parle tout en l’intéressant au milieu naturel qu’il connaît, qui lui est proche. Le littoral breton offre ainsi nombre d’exemples marins qui interpellent le professionnel de la mer comme le promeneur.
La biodiversité est dite spécifique lorsque l’on compte les espèces dans un secteur donné, il s’agit de la richesse spécifique. Si toutes les formes de vie sont recensées on est face à de milliards d’espèces dont beaucoup sont encore à décrire. Les espèces sont composées de variétés génétiques et de nouveaux outils de biologie moléculaire repoussent les limites de cette diversité. Tout cela reste bien hermétique, les systématiciens en charge de décrire les nouvelles espèces ne sont plus formés, ce type de biodiversité pourrait donc s’amenuiser sans que personne ne s’en aperçoive. Les recherches de nouvelles molécules pour résoudre les problèmes de santé humaine sont activement recherchées, bactéries, algues, animaux marins de toutes sortes sont mis à contribution. Le principe de précaution est donc le mot clé pour sauvegarder ce patrimoine qui pourrait être utilisé dans un avenir mal cerné aujourd’hui.
La biodiversité écologique a deux aspects :
Le premier repose sur la reconnaissance d’habitats différents, parois rocheuses, vasières des estuaires, plages sableuses, vastes étendues de graviers… et cette diversité est la plus élevée qui soit en Bretagne aux confins de deux mers, la Manche et le Golfe de Gascogne. Leurs caractéristiques hydrodynamiques sont différentes et par là bien d’autres caractéristiques sédimentaires notamment. Dans le contexte européen 25 grands habitats peuvent ainsi être reconnus, il en va bien différemment sur les côtes d’Aquitaine ou également en baie du Mont-Saint-Michel au paysage monotone sous cet aspect. Certains des habitats bien connus en Bretagne sont de véritables « pompes à diversité » grâce à la complexité architecturale qu’ils présentent, ce sont les herbiers, les bancs de maërl, les étendues rocheuses….
Le deuxième aspect concerne le nombre d’habitants de ces habitats. Réunis en peuplements les individus appartenant à différentes espèces et groupes alimentaires ont développé entre eux des rapports de coexistence qui autorisent une certaine permanence temporelle de ces communautés. L’analyse des échanges de matière entre les différents niveaux alimentaires (trophiques) introduit la notion d’écosystème, c'est-à-dire la biodiversité fonctionnelle. Supprimer un maillon de la chaîne, éliminer trop de prédateurs qui contrôlent le système, c’est introduire un dysfonctionnement.
L’érosion de la biodiversité peut se traduire très simplement par la disparition de l’habitat. C’est le cas des bancs de maërl, symbole d’une diversité spécifique et fonctionnelle maximales, qui sont devenus un habitat relique en Bretagne. Ceci par prélèvement direct pour différents usages ou par recouvrement par une couche de vase dans le sud de la Bretagne ou en rade de Brest. Sur ce même site la construction du port militaire s’est faite au détriment d’un vaste espace sableux et de la faune correspondante. L’exploitation d’agrégats marins concerne aussi les accumulations de sable dunaire. Cet habitat n’héberge jamais une faune diversifiée, ce n’est parfois qu’une seule espèce de mollusque consommée par son prédateur habituel le turbot, c’est aussi l’habitat du lançon espèce qui est un appât recherché par la pêche récréative et professionnelle. Si la biodiversité ne peut être un argument pour protéger ces dunes l’impact économique en est un.
En baie de Morlaix , les cordiers roscovites au nombre de 5 à 7 ont, dés le début du 20ème siècle, exploitaient les populations de Sélaciens (ange de mer, aiguillat, émissole, pocheteaux, torpille…). En amenuisant le rôle de ces grands prédateurs, on assiste au développement des poissons de la famille des Gadidés (lieu, morue, julienne…), mais qui se raréfient aujourd’hui. L’exploitation s’est donc déplacée vers un niveau inférieur ce qui induit des modifications de l’ensemble de l’écosystème et de sa biodiversité fonctionnelle. Le bar était ainsi beaucoup moins abondant, il y a quelques décennies.
L’apparition d’une marée verte traduit l’impossibilité pour les petits crustacés herbivores de consommer toute cette masse végétale. Celle-ci en formant des tapis épais au fond des anses affectées modifie considérablement les conditions de vie des crustacés concernés.
Lors d’une marée noire telle celle de l’Amoco Cadiz la toxicité du pétrole a entraîné une très forte mortalité des espèces les plus sensibles comme les crustacés prédateurs. On assiste durant 2 à 3 ans à la prolifération d’espèces liée à l’excès de matière organique, mais cet accroissement de diversité ne favorise en rien le bon fonctionnement du système qui n’est guère contrôlé. Seul le retour des prédateurs en quantité adéquate sera la garantie du bon fonctionnement du système 6 à 8 années après l’accident.
Depuis quelques années des espèces introduites à partir de contrées plus chaudes que la Bretagne ont un comportement invasif au détriment des espèces indigènes. Ces invasions sont favorisées par l’amenuisement d’une ressource au niveau alimentaire correspondant. En rade de Brest la surexploitation des Coquilles Saint Jacques a libéré de la place pour les Crépidules Les exemples ne manquent pas. Au niveau de la pêche dans le Golfe de Gascogne l’apparition et le développement d’espèces « exogènes », ou d’affinité plus chaude, ont été favorisés par la surexploitation de prédateurs comme le merlu. Chez les peuplements d’invertébrés ces témoins d’un réchauffement climatique sont beaucoup plus discrets, quelques espèces limitées au Golfe de Gascogne et à l’Iroise tentent de gagner la Manche.
Ces quelques exemples montrent combien cette biodiversité fonctionnelle évolue dans le temps, elle est dynamique. Malgré une forte exploitation, il y aura toujours du poisson dans la mer, ce ne sera pas les mêmes espèces qui seront concernées et les conséquences économiques sont toujours difficiles à appréhender. Dans un pays comme la Bretagne où l’oralité prend toute sa place, il est aisé de faire comprendre que la défense de la biodiversité, une fois bien définie, est une cause défendable auprès du citoyen qui se sent ainsi concerné.
Tout cela nécessite information et pédagogie. Tourner un caillou sans le remettre en place un jour de grande marée c’est perturber le peuplement sous-jacent pour plusieurs années, c’est aussi modifier temporairement le paysage en voyant les algues vertes remplacer les algues brunes. Passer d’un camaïeu de bruns au vert homogène cela ne présage rien d’encourageant pour la bonne santé du littoral et pour sa biodiversité fonctionnelle."
Professeur Michel Glémarec.
Pour aller plus loin retrouver les différentes interventions de Michel Glémarec aux entretiens Science et Ethique
2006 : La biodiversité du littoral :
Session : TR1 : La biodiversité des habitats littoraux, histoire et évolution
Intervention : Vivre contre ... ou avec la nature ? selon Robert Barbault
Session : TR 4 : Place du citoyen et des élus dans les prises de décision
Intervention : Présidence
2005 : Le littoral et les avancées scientifiques :
Session : TR 1 : Un littoral, des approches diversifiées
Intervention : Les habitats côtiers et les types d’utilisation du littoral : la vision des naturalistes
2002 : Milieux Extrêmes d’un monde à l’autre, Terre, Mer et Espace :
Session : Rappel historique : Brest du port de guerre au pôle d'excellence scientifique
Intervention : Discours d'Ouverture
Session : TR 1 : Éthique et centres de recherche - Responsabilité scientifique, sociale et environnementale
Intervention : Discours
Session : Conclusion de Michel Glémarec
Intervention : Conclusion et synthèse
2000 : Vagues de pollution, impacts et prévention :
Session : TR1 : Vingt mille barils sous les mers, Science, politique et marées noires
Intervention : Discours de Michel Glémarec
Article RH 3B Conseils
Sources : CG29 / Michel Glémarec / entretiens Science et Ethique
photo Christine Naud
Michel Glémarec qui est un des plus éminents spécialistes de la biodiversité du littoral et qui fut un des experts dans le procès de l’Amoco Cadiz devant les tribunaux américains, s’attache aussi à transmettre cette passion des sciences dans le domaine de la mer à tous les publics.
A ce titre il préside l’Association pour la Promotion de l’Ethique des Sciences et Technologies pour un Développement Durable (APESTDD) qui porte les journées Science et Ethique découverte à l’intention des scolaires du Finistère et des Côtes d’Armor.
Il est par ailleurs l’auteur d’un remarquable ouvrage " La biodiversité du littoral vue par Mathurin Méheut", publié cette année aux éditions du Télégramme.
Ainsi, dans son livre qui mêle art et science, Michel Glémarec réorganise l'œuvre de Mathurin Méheut pour la présenter par habitat. Les peintures de Méheut présentent les caractéristiques de ces milieux avec les différentes espèces, les couleurs contrastées et les mouvements des algues... Au total 140 dessins, dont 50 planches en couleurs, reproduisant plus de 160 espèces.
Relire les articles du blog du 17/02/2010 , du 15/11/2010
2010 : Année de la biodiversité. De quoi s’agit-il ? ou Comment intéresser le citoyen sans nécessairement le culpabiliser ?
" Le terme de biodiversité reste quelque peu ésotérique. Inventé en 1985 il n’est apparu qu’en 1992 lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Certains objectifs destinés à protéger la biodiversité devaient être atteints en 2010 mais devant l’impossibilité de les réaliser les échéances sont repoussées à 2020. Si la biodiversité est bien le « tissu vivant de la planète » il est évident que ce terme a été galvaudé en fonction des spécialisations des scientifiques concernés, systématiciens, généticiens, écologistes... sans compter les autres disciplines qui s’en sont emparé ainsi que les médias. Le risque est bien de voir l’année 2010 considérée plus comme une échéance alors qu’elle doit être une étape dans l’évaluation de l’érosion de ce « tissu vivant ».
Avant de culpabiliser tout citoyen qui, homme de bonne volonté, est sensibilisé au problème il est nécessaire de préciser de quoi l’on parle tout en l’intéressant au milieu naturel qu’il connaît, qui lui est proche. Le littoral breton offre ainsi nombre d’exemples marins qui interpellent le professionnel de la mer comme le promeneur.
La biodiversité est dite spécifique lorsque l’on compte les espèces dans un secteur donné, il s’agit de la richesse spécifique. Si toutes les formes de vie sont recensées on est face à de milliards d’espèces dont beaucoup sont encore à décrire. Les espèces sont composées de variétés génétiques et de nouveaux outils de biologie moléculaire repoussent les limites de cette diversité. Tout cela reste bien hermétique, les systématiciens en charge de décrire les nouvelles espèces ne sont plus formés, ce type de biodiversité pourrait donc s’amenuiser sans que personne ne s’en aperçoive. Les recherches de nouvelles molécules pour résoudre les problèmes de santé humaine sont activement recherchées, bactéries, algues, animaux marins de toutes sortes sont mis à contribution. Le principe de précaution est donc le mot clé pour sauvegarder ce patrimoine qui pourrait être utilisé dans un avenir mal cerné aujourd’hui.
La biodiversité écologique a deux aspects :
Le premier repose sur la reconnaissance d’habitats différents, parois rocheuses, vasières des estuaires, plages sableuses, vastes étendues de graviers… et cette diversité est la plus élevée qui soit en Bretagne aux confins de deux mers, la Manche et le Golfe de Gascogne. Leurs caractéristiques hydrodynamiques sont différentes et par là bien d’autres caractéristiques sédimentaires notamment. Dans le contexte européen 25 grands habitats peuvent ainsi être reconnus, il en va bien différemment sur les côtes d’Aquitaine ou également en baie du Mont-Saint-Michel au paysage monotone sous cet aspect. Certains des habitats bien connus en Bretagne sont de véritables « pompes à diversité » grâce à la complexité architecturale qu’ils présentent, ce sont les herbiers, les bancs de maërl, les étendues rocheuses….
Le deuxième aspect concerne le nombre d’habitants de ces habitats. Réunis en peuplements les individus appartenant à différentes espèces et groupes alimentaires ont développé entre eux des rapports de coexistence qui autorisent une certaine permanence temporelle de ces communautés. L’analyse des échanges de matière entre les différents niveaux alimentaires (trophiques) introduit la notion d’écosystème, c'est-à-dire la biodiversité fonctionnelle. Supprimer un maillon de la chaîne, éliminer trop de prédateurs qui contrôlent le système, c’est introduire un dysfonctionnement.
L’érosion de la biodiversité peut se traduire très simplement par la disparition de l’habitat. C’est le cas des bancs de maërl, symbole d’une diversité spécifique et fonctionnelle maximales, qui sont devenus un habitat relique en Bretagne. Ceci par prélèvement direct pour différents usages ou par recouvrement par une couche de vase dans le sud de la Bretagne ou en rade de Brest. Sur ce même site la construction du port militaire s’est faite au détriment d’un vaste espace sableux et de la faune correspondante. L’exploitation d’agrégats marins concerne aussi les accumulations de sable dunaire. Cet habitat n’héberge jamais une faune diversifiée, ce n’est parfois qu’une seule espèce de mollusque consommée par son prédateur habituel le turbot, c’est aussi l’habitat du lançon espèce qui est un appât recherché par la pêche récréative et professionnelle. Si la biodiversité ne peut être un argument pour protéger ces dunes l’impact économique en est un.
En baie de Morlaix , les cordiers roscovites au nombre de 5 à 7 ont, dés le début du 20ème siècle, exploitaient les populations de Sélaciens (ange de mer, aiguillat, émissole, pocheteaux, torpille…). En amenuisant le rôle de ces grands prédateurs, on assiste au développement des poissons de la famille des Gadidés (lieu, morue, julienne…), mais qui se raréfient aujourd’hui. L’exploitation s’est donc déplacée vers un niveau inférieur ce qui induit des modifications de l’ensemble de l’écosystème et de sa biodiversité fonctionnelle. Le bar était ainsi beaucoup moins abondant, il y a quelques décennies.
L’apparition d’une marée verte traduit l’impossibilité pour les petits crustacés herbivores de consommer toute cette masse végétale. Celle-ci en formant des tapis épais au fond des anses affectées modifie considérablement les conditions de vie des crustacés concernés.
Lors d’une marée noire telle celle de l’Amoco Cadiz la toxicité du pétrole a entraîné une très forte mortalité des espèces les plus sensibles comme les crustacés prédateurs. On assiste durant 2 à 3 ans à la prolifération d’espèces liée à l’excès de matière organique, mais cet accroissement de diversité ne favorise en rien le bon fonctionnement du système qui n’est guère contrôlé. Seul le retour des prédateurs en quantité adéquate sera la garantie du bon fonctionnement du système 6 à 8 années après l’accident.
Depuis quelques années des espèces introduites à partir de contrées plus chaudes que la Bretagne ont un comportement invasif au détriment des espèces indigènes. Ces invasions sont favorisées par l’amenuisement d’une ressource au niveau alimentaire correspondant. En rade de Brest la surexploitation des Coquilles Saint Jacques a libéré de la place pour les Crépidules Les exemples ne manquent pas. Au niveau de la pêche dans le Golfe de Gascogne l’apparition et le développement d’espèces « exogènes », ou d’affinité plus chaude, ont été favorisés par la surexploitation de prédateurs comme le merlu. Chez les peuplements d’invertébrés ces témoins d’un réchauffement climatique sont beaucoup plus discrets, quelques espèces limitées au Golfe de Gascogne et à l’Iroise tentent de gagner la Manche.
Ces quelques exemples montrent combien cette biodiversité fonctionnelle évolue dans le temps, elle est dynamique. Malgré une forte exploitation, il y aura toujours du poisson dans la mer, ce ne sera pas les mêmes espèces qui seront concernées et les conséquences économiques sont toujours difficiles à appréhender. Dans un pays comme la Bretagne où l’oralité prend toute sa place, il est aisé de faire comprendre que la défense de la biodiversité, une fois bien définie, est une cause défendable auprès du citoyen qui se sent ainsi concerné.
Tout cela nécessite information et pédagogie. Tourner un caillou sans le remettre en place un jour de grande marée c’est perturber le peuplement sous-jacent pour plusieurs années, c’est aussi modifier temporairement le paysage en voyant les algues vertes remplacer les algues brunes. Passer d’un camaïeu de bruns au vert homogène cela ne présage rien d’encourageant pour la bonne santé du littoral et pour sa biodiversité fonctionnelle."
Professeur Michel Glémarec.
Pour aller plus loin retrouver les différentes interventions de Michel Glémarec aux entretiens Science et Ethique
2006 : La biodiversité du littoral :
Session : TR1 : La biodiversité des habitats littoraux, histoire et évolution
Intervention : Vivre contre ... ou avec la nature ? selon Robert Barbault
Session : TR 4 : Place du citoyen et des élus dans les prises de décision
Intervention : Présidence
2005 : Le littoral et les avancées scientifiques :
Session : TR 1 : Un littoral, des approches diversifiées
Intervention : Les habitats côtiers et les types d’utilisation du littoral : la vision des naturalistes
2002 : Milieux Extrêmes d’un monde à l’autre, Terre, Mer et Espace :
Session : Rappel historique : Brest du port de guerre au pôle d'excellence scientifique
Intervention : Discours d'Ouverture
Session : TR 1 : Éthique et centres de recherche - Responsabilité scientifique, sociale et environnementale
Intervention : Discours
Session : Conclusion de Michel Glémarec
Intervention : Conclusion et synthèse
2000 : Vagues de pollution, impacts et prévention :
Session : TR1 : Vingt mille barils sous les mers, Science, politique et marées noires
Intervention : Discours de Michel Glémarec
Article RH 3B Conseils
Sources : CG29 / Michel Glémarec / entretiens Science et Ethique
photo Christine Naud