Sujet de polémiques et de nombreuses controverses, d’annonces de programmes d’actions mais d’une campagne choc (*) qui a remis les algues vertes ont été au cœur de l’actualité, ces dernières semaines, le phénomène des algues vertes n’en reste pas moins une réalité qu’il convient de traiter. (Relire les articles du blog du 14/03/2011, du 26/05/2010, du 28/04/2010, du 4/02/2010).
Depuis septembre 2009, la Région Bretagne s’est engagée au côté de l’Etat, dans l’élaboration du plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes en particulier sur le volet préventif (les volets curatifs et sécurisation sanitaire relevant, pour leur part, de la seule responsabilité de l’Etat).
La Région s'y est inscrite comme partenaire exigeant dans l'élaboration du volet préventif du plan de lutte contre les algues vertes et plus particulièrement via la mise en œuvre des projets de territoire à très basses fuites d'azote.
"Ce partenariat exigeant est guidé par 4 principes d’actions :
- adopter un langage de vérité : reconnaître, en toute transparence, l’ampleur du phénomène, toutes ses causes et conséquences ;
- se garder de tout anathème : l’approche doit être collective et constructive, sans stigmatisation d’une catégorie d’acteurs ;
- sortir par le haut : une prise de conscience et une réelle métamorphose des modèles agricoles et de l’agroalimentaire sont nécessaires ;
- un travail en collaboration avec l’Etat et l’ensemble des acteurs régionaux et locaux concernés (collectivités, agriculteurs, associations, IAA, tourisme, etc.) s’impose."
C’est dans ce contexte qu’il est apparu nécessaire à la section Mer Littoral du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) de Bretagne, au moment où, dans le cadre du plan de lutte contre les algues vertes, les premiers projets de territoires à basses fuites d’azote sont proposés, de se saisir de la problématique des marées vertes et d’apporter un regard collectif, objectif et utile à la prise en charge de ce problème au travers de la publication d’un rapport sur le sujet. (Consulter le rapport).
Le phénomène des marées vertes est un enjeu de gestion intégrée de la zone côtière (GIZC) à part entière : il trouve son origine dans les bassins versants, se développe dans les masses d’eau côtières, affecte les activités du littoral et le fonctionnement des écosystèmes côtiers, et sa résolution est à rechercher dans la mobilisation et la solidarité entre les acteurs du territoire.
Rappelons que l'algue verte Ulva sp communément appelée Ulve ou laitue de mer se développe surtout entre mai et octobre, lorsque les eaux du littoral se réchauffent. Les algues vertes s'échouent sur les plages, et en se décomposant, elles peuvent émettre des gaz toxiques. Les tissus contenant du soufre dégagent ainsi de l’hydrogène sulfuré, gaz très dangereux pour la santé.
S’agissant du rapport du CESER , après un rappel des faits, historiques et géographiques, il aide à comprendre les origines du problème, en s’appuyant sur des travaux scientifiques de référence et en identifiant clairement, dans ces travaux, les conclusions qui font consensus et les points qui restent encore en débat.
Après ce diagnostic scientifique, les conséquences économiques, sociales et environnementales des marées vertes sont rappelées. Elles montrent l’urgence et l’ampleur des actions à mener ; actions qui ont déjà été engagées, à différents niveaux et par différents acteurs, mais dont l’efficacité reste incertaine tant que l’ensemble des acteurs concernés ne parvient pas à un diagnostic partagé sur les causes du phénomène et les leviers pour agir.
Cette contribution du CESER de Bretagne vise à accélérer le dialogue entre acteurs pour un diagnostic et des solutions partagés.
(*) La Région Bretagne met fin à son action en justice contre FNE (annonce du 04/05/2011) : "Le Conseil régional de Bretagne a pris acte de l’envoi par le Président de France Nature Environnement (FNE), Bruno Genty, d’une lettre précisant que la campagne publicitaire qui avait été lancée au mois de février 2011 n’était pas dirigée contre la Bretagne et ne visait pas à la stigmatiser.
Par ailleurs, le Conseil régional de Bretagne se félicite de la reconnaissance par France Nature Environnement du travail effectué par la collectivité régionale pour résoudre le fléau des algues vertes et prend note de sa demande d’intensification de ses efforts afin d’aboutir à des résultats concrets sur le terrain.
Estimant ainsi que l’atteinte qu’il avait subie est réparée de ce fait, le Conseil régional de Bretagne décide de se désister de l’instance engagée contre France Nature environnement."
Article RH 3B Conseils
Source : CESER
Depuis septembre 2009, la Région Bretagne s’est engagée au côté de l’Etat, dans l’élaboration du plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes en particulier sur le volet préventif (les volets curatifs et sécurisation sanitaire relevant, pour leur part, de la seule responsabilité de l’Etat).
La Région s'y est inscrite comme partenaire exigeant dans l'élaboration du volet préventif du plan de lutte contre les algues vertes et plus particulièrement via la mise en œuvre des projets de territoire à très basses fuites d'azote.
"Ce partenariat exigeant est guidé par 4 principes d’actions :
- adopter un langage de vérité : reconnaître, en toute transparence, l’ampleur du phénomène, toutes ses causes et conséquences ;
- se garder de tout anathème : l’approche doit être collective et constructive, sans stigmatisation d’une catégorie d’acteurs ;
- sortir par le haut : une prise de conscience et une réelle métamorphose des modèles agricoles et de l’agroalimentaire sont nécessaires ;
- un travail en collaboration avec l’Etat et l’ensemble des acteurs régionaux et locaux concernés (collectivités, agriculteurs, associations, IAA, tourisme, etc.) s’impose."
C’est dans ce contexte qu’il est apparu nécessaire à la section Mer Littoral du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) de Bretagne, au moment où, dans le cadre du plan de lutte contre les algues vertes, les premiers projets de territoires à basses fuites d’azote sont proposés, de se saisir de la problématique des marées vertes et d’apporter un regard collectif, objectif et utile à la prise en charge de ce problème au travers de la publication d’un rapport sur le sujet. (Consulter le rapport).
Le phénomène des marées vertes est un enjeu de gestion intégrée de la zone côtière (GIZC) à part entière : il trouve son origine dans les bassins versants, se développe dans les masses d’eau côtières, affecte les activités du littoral et le fonctionnement des écosystèmes côtiers, et sa résolution est à rechercher dans la mobilisation et la solidarité entre les acteurs du territoire.
Rappelons que l'algue verte Ulva sp communément appelée Ulve ou laitue de mer se développe surtout entre mai et octobre, lorsque les eaux du littoral se réchauffent. Les algues vertes s'échouent sur les plages, et en se décomposant, elles peuvent émettre des gaz toxiques. Les tissus contenant du soufre dégagent ainsi de l’hydrogène sulfuré, gaz très dangereux pour la santé.
S’agissant du rapport du CESER , après un rappel des faits, historiques et géographiques, il aide à comprendre les origines du problème, en s’appuyant sur des travaux scientifiques de référence et en identifiant clairement, dans ces travaux, les conclusions qui font consensus et les points qui restent encore en débat.
Après ce diagnostic scientifique, les conséquences économiques, sociales et environnementales des marées vertes sont rappelées. Elles montrent l’urgence et l’ampleur des actions à mener ; actions qui ont déjà été engagées, à différents niveaux et par différents acteurs, mais dont l’efficacité reste incertaine tant que l’ensemble des acteurs concernés ne parvient pas à un diagnostic partagé sur les causes du phénomène et les leviers pour agir.
Cette contribution du CESER de Bretagne vise à accélérer le dialogue entre acteurs pour un diagnostic et des solutions partagés.
(*) La Région Bretagne met fin à son action en justice contre FNE (annonce du 04/05/2011) : "Le Conseil régional de Bretagne a pris acte de l’envoi par le Président de France Nature Environnement (FNE), Bruno Genty, d’une lettre précisant que la campagne publicitaire qui avait été lancée au mois de février 2011 n’était pas dirigée contre la Bretagne et ne visait pas à la stigmatiser.
Par ailleurs, le Conseil régional de Bretagne se félicite de la reconnaissance par France Nature Environnement du travail effectué par la collectivité régionale pour résoudre le fléau des algues vertes et prend note de sa demande d’intensification de ses efforts afin d’aboutir à des résultats concrets sur le terrain.
Estimant ainsi que l’atteinte qu’il avait subie est réparée de ce fait, le Conseil régional de Bretagne décide de se désister de l’instance engagée contre France Nature environnement."
Article RH 3B Conseils
Source : CESER