Les observatoires se sont multipliés au cours de la décennie. Quelle que soit leur finalité (recherche, gestion, planification), ils s’appuient sur des jeux de données diachrones indispensables à la compréhension du fonctionnement et/ou du suivi de l’évolution à long terme de l’environnement et proposent la mise en place d’outils de suivi, de connaissance et d’aide à la décision.
Au sein de ces entités, des infrastructures de données spatiales (IDS) se mettent progressivement en place, répondant plus ou moins directement aux préoccupations actuelles dans le domaine de l’environnement et de l’accès à l’information par un large public. La convention d’Aarhus en 2000 et surtout la directive Inspire en 2007 marquent le besoin ressenti au niveau européen de mise à disposition du public, de données de meilleure qualité pour l’élaboration et la mise en oeuvre des politiques ayant un impact direct ou indirect sur l’environnement.
Au sein de ces entités, des infrastructures de données spatiales (IDS) se mettent progressivement en place, répondant plus ou moins directement aux préoccupations actuelles dans le domaine de l’environnement et de l’accès à l’information par un large public. La convention d’Aarhus en 2000 et surtout la directive Inspire en 2007 marquent le besoin ressenti au niveau européen de mise à disposition du public, de données de meilleure qualité pour l’élaboration et la mise en oeuvre des politiques ayant un impact direct ou indirect sur l’environnement.
Les Observatoires des Sciences de l’Univers (OSU), les Observatoires Hommes-Milieux (OHM), les Zones Ateliers (ZA) sont des « instruments » du CNRS permettant de récolter des données variées, des points de vue de leur source, de leur nature, de leur qualité, de leur format, de leur fréquence temporelle, de les archiver et de les diffuser.
De la pluridisciplinarité inhérente à ces instruments découlent des corpus importants et diversifiés : analogiques et numériques, textuels, iconiques, spatiaux, structurés ou non. Cette hétérogénéité rend difficile l’emploi d’outils standards d’archivage, de catalogage et de diffusion. Pourtant la directive Inspire impose une normalisation croissante et l’interopérabilité des systèmes mis en œuvre pour une meilleure visibilité de l’offre et un accès facilité aux ressources informationnelles disponibles pour les différents acteurs de l’environnement (politiques, scientifiques, gestionnaires, acteurs locaux).
- Au sein des observatoires scientifiques, quels sont les enjeux et les besoins des producteurs de données ?
- Comment organiser, cataloguer et diffuser des données hétérogènes diachrones afin de les pérenniser et contribuer aux connaissances actuelles sur le fonctionnement et sur l’évolution des systèmes planétaires en favorisant l’indispensable interdisciplinarité qu’implique la problématique ?
- Comment transférer des données scientifiques dans une forme appropriable par un large public ?
C'est à l'ensemble de ces questions qu'entend apporter des réponses le séminaire organisé par le "Pôle Image" de l'Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM- UBO), le 24 mai prochain.
Un qui séminaire intitulé "Données d'observation, informations environnementales hétérogènes : archivage, catalogage, diffusion. Quels enjeux pour les observatoires scientifiques pluridisciplinaires ?" et qui abordera ces différents points à travers les questionnements, projets et réalisations en cours au sein de plusieurs observatoires. un séminaire .
Si l'entrée est libre, elle nécessit par contre une inscription préalable auprès de l'IUEM avant le 1er mai (contact : Céline Diverrès).
Article RH 3B Conseils
Source IUEM-UBO