mardi 4 octobre 2011

Conférence : "La biodiversité marine et ses usages dans un océan changeant - quels scénarios ?"

(photo Océanopolis)

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Il y a près de trois milliards d’années, la vie est apparue dans un océan qui ne ressemblait guère à celui que l’on connaît aujourd’hui. En se diversifiant dans un environnement qui n’a cessé de changer, elle a conquis et contribué à façonner tous les milieux de la planète, aussi bien marins que terrestres.

On découvre de nos jours une immense variété d’organismes dans l’océan, à toutes les profondeurs et sous toutes les latitudes. Cette biodiversité est à la base du fonctionnement des écosystèmes marins qui régulent le climat, produisent de la nourriture et qui fournissent de nombreux autres services à l’humanité, contribuant à son développement socio-économique. Depuis la fin de l’ère pré-industrielle, les pressions anthropiques exercées sur les écosystèmes marins s’intensifient, et les changements de l’océan apparaissent beaucoup plus rapides que ceux du passé. "

Philippe GROS du Centre Ifremer de Brest abordera au cours de la conférence qu'il donnera à Océanopolis à Brest ce 4 octobre à 20h30 (auditorium Marion Dufresne - entrée gratuite) à l’aide de quelques exemples concrets l’ampleur des effets –observés ou à venir– sur la biodiversité marine, ce que pourraient être leurs conséquences sur les services des écosystèmes, et l’on évoquera les mesures de préservation promues aux plans européen et international.


Pour aller plus loin sur la biodiversité marine :
Relire notamment les articles du blog du :
- 30/06/2011 : Pour une gestion durable du littoral : l'impact des activités humaines sur les écosystèmes marins
- 27/06/2011 : EMODnet, le réseau européen d'observation et de données du milieu marin
- 01/02/2011 : Un effort mondial pour évaluer la biodiversité marine

Retrouvez les archives des entretiens Science et Ethique 2006 : "La biodiversité du littoral"

Rappel : Le dialogue et le partage des connaissances indispensables pour préserver et exploiter durablement les ressources nécessitent des décisions politiques locales, européennes et internationales qui soient mieux comprises.

Les 10e entretiens Science et Ethique, avaient « repéré » des recherches, des techniques, des expériences françaises, européennes et mondiales, qui modifient notre perception de la biodiversité.

Comment vivons-nous ces moments de transformation qui doivent permettre aux futures générations de poursuivre l’exploitation des ressources du littoral ?




Consultez le remarquable ouvrage " La biodiversité du littoral vue par Mathurin Méheut", du Professeur Michel Glémarec publié aux éditions du Télégramme

Dans ce livre qui mêle art et science, Michel Glémarec réorganise l'œuvre de Mathurin Méheut pour la présenter par habitat. Les peintures de Méheut présentent les caractéristiques de ces milieux avec les différentes espèces, les couleurs contrastées et les mouvements des algues...
Au total 140 dessins, dont 50 planches en couleurs, reproduisant plus de 160 espèces.

Relire les articles du blog du 17/02/2010 , du 15/11/2010


Sur vos agendas :

les 15è entretiens Science et Ethique à Océanopolis Brest, les 17 et 18 novembre 2011 participeront également à cette réflexion de fond notamment sur les Plans Climat-énergie territoriaux et au delà sur la « croissance verte » et son financement et le mix énergétique et les énergies de la mer.
Le thème central sera : "Quelle économie, pour quelle croissance ? : Plans climat territoriaux, aménagement du territoire, technologies de l'information et énergies de la mer".

Article RH 3B Conseils
Sources : Océanopolis
Photo : Océanopolis

jeudi 29 septembre 2011

Plan Climat territorial : Brest Métropole Océane lance le débat




À l'horizon 2020, les émissions de gaz à effet de serre devront avoir été réduites de 20%. Cet objectif de l’Union européenne de réduire de -20 % les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, d’ici 2020, place les collectivités dans une nécessaire dynamique volontariste de contribution aux efforts européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre.



Afin d’y parvenir, les collectivités territoriales notamment ont un rôle d’impulseur, et devront fédérer autour d’elles les différents acteurs du territoire engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique : collectivités locales, associations, entreprises, mais aussi les citoyens.

Désormais, toutes les collectivités de plus de 50.000 habitants ont l'obligation de mettre en place un plan climat. Lequel devra entrer en vigueur d’ici à la fin 2012. A Brest métropole océane (BMO) la réflexion a été initiée très en amont puisqu’elle a lancé un Plan climat dès décembre 2009 (Relire l'article du blog du 11/12/2009 sur la préparation du plan climat de Brest métropole océane).

Les villes, si elles n’occupent que 2 % de la surface de la planète, concentrent 80 % des émissions de CO2 et consomment 75 % de l’énergie mondiale. Ainsi, l’empreinte écologique d’une ville dépasse sa superficie, et s’étend sans cesse en prélevant des ressources sur d’autres territoires. Le secteur de l’habitat à lui seul utilise 40 % des ressources de la planète en matériel et en énergie pour la construction et l’exploitation des bâtiments, produisant un tiers des émanations de CO2.

La réflexion à engager sur les infrastructures urbaines comme les aménagements portuaires pour les villes du littoral devra intégrer les impacts écologiques, le respect de la biodiversité et de la qualité de vie. Concevoir ces infrastructures favorisant une économie respectueuse de l'environnement, cela implique tout un ensemble de paramètres : les déplacements, la gestion des déchets, des eaux usées, le raccordement électrique…. Mais c’est aussi engager une réflexion plus large sur l’éco-conception.

« L’économie verte» c’est-à-dire la possibilité d’assurer un développement économique à partir de nouveaux métiers, de nouveaux débouchés et donc une nouvelle croissance, constitue une véritable opportunité. Dans cette perspective l’enjeu énergétique est primordial.

L’engagement de Brest métropole océane

«Brest Métropole Océane a eu, en amont de la loi, une approche volontariste, en adoptant, dès décembre 2009, une délibération pour lancer l'élaboration du Plan climat» déclare Alain Masson, vice-président de Brest Métropole Océane chargé du développement durable au Télégramme. (Revoir l'intervention d'Alain Masson aux entretiens Science et Ethique 2009).

Le «profil climat» de BMO établit montre clairement quels sont les points saillants en matière de gaz à effet de serre sur le territoire :
- le bâti pour 48% (résidentiel 31% et entreprises 17%). Les logements d'après-guerre, construits entre 1949 et 1975, quand il n'existait aucune réglementation thermique, produisent 60% des émissions de gaz à effet de serre.

- les déplacements (voyageurs 26% et fret 8%).

A BMO on rappelle pour monter que la pointe occidentale de la Bretagne est plutôt bonne élève qu’en tonnes équivalent CO2 par habitant, « le territoire a émis 4,5 tonnes en 2005, contre 6,5 tonnes en moyenne pour les territoires urbains et 9 tonnes pour la Bretagne. Un effet de l'importante densité de population de BMO, avec 964 habitants au km², et de l'absence d'industrie. "

Ce sont donc en toute logique ces deux postes émetteurs de gaz à effet de serre que sont l'habitat et les transports qui sont principalement visés par le plan, pour arriver à réduire par quatre les émissions à l'horizon 2050. 




BMO souhaite désormais engager le débat participatif avec la population sur ce sujet important pour l’avenir de l’agglomération puisque les choix stratégiques en matière de politique urbaine et métropolitaine en découlent .

Cela va se traduire par la mise en place d’un forum de discussion sur internet. Une conférence publique sur le Plan climat se tiendra à l’Hôtel de Ville (salon Richelieu) le mercredi 5 octobre (20h30) en présence d'un expert du Giec * (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Rappelons la visite de
Un forum ouvert sera accessible à tous ceux qui veulent réfléchir sur les pratiques, en débattre et proposer de nouvelles pistes pour le développement d'une qualité de vie économe en énergie et en gaz à effet de serre, le samedi 19 novembre (Télécom Bretagne de 10h à 17h00).

Rappelons que près de 200 scientifiques spécialistes du climat se sont réunis à Brest, en juillet dernier (relire article du blog du 12/07/2011), pour une réunion de travail préparatoire à la rédaction du prochain rapport du Giec, attendu pour 2014-. le Dr. Rajendra K. PACHAURI, président du Giec participait à ces journées à Brest.
Par ailleurs la ministre de l’écologie a présenté le 20 juillet 2011, le plan français d’adaptation au changement climatique (relire l'article du blog du 21/07/2011).



les 15è entretiens Science et Ethique à Océanopolis Brest, les 17 et 18 novembre 2011 participeront également à cette réflexion de fond notamment sur les Plans Climat-énergie territoriaux et au delà sur la « croissance verte » et son financement et le mix énergétique et les énergies de la mer.
Le thème central sera : "Quelle économie, pour quelle croissance ? : Plans climat territoriaux, aménagement du territoire, technologies de l'information et énergies de la mer".


Rappelons d’ailleurs que Les entretiens Science et Ethique en 2009 et 2010 se sont largement penchés sur ces questions du changement climatique, de l’apport des énergies de la mer, de l’aménagement des villes et ports de demain.


 
 Pour aller plus loin :
Relire également les articles du blogs :
- "Quels outils financiers innovants mobiliser pour les plans énergie climat territoriaux en France ?" du 28/04/2011
- "Guipavas adopte son Agenda 21" du 06/06/2011
- "Les plans climat territoriaux aux entretiens Science et Ethique 2011" du 28/07/2011
- " Le rôle des collectivités locales dans le futur énergétiques de l'union européenne " du 04/08/2011

Consultez l'étude "Villes et marchés du carbone" réalisée par L’OCDE et la CDC Climat - filiale de la Caisse des Dépôts et consignation -.
Relire également l'article du blog du 7/12/2019 : "Pouvoirs et démocratie en Bretagne à l'épreuve du changement climatique à l'horizon 2030", sur le rapport du CESER Bretagne.



(*) Le GIEC est l’organe international de référence sur le changement climatique. Son rapport est le document qui, tous les six ou sept ans depuis 1988, fait le point sur les connaissances et les impacts avérés ou envisageables de l’élévation de la température globale. Le quatrième et dernier rapport date de 2007. Le rapport du groupe scientifique est attendu pour 2013, soit un an avant la publication du rapport de synthèse final.. La rédaction de ce rapport doit durer plus de deux ans. Brest accueillant la deuxième réunion de rédaction, après une première en Chine à l’automne dernier et une prochaine programmée au printemps 2012 au Maroc.

"Le rapport du groupe scientifique est publié un peu en avance de façon à ce que les scientifiques qui étudient les impacts du changement climatique et les aspects socio-économiques puissent s’appuyer sur ce qui est dans ce rapport", a indiqué Jean Jouzel membre du bureau du Giec. Pour le cinquième rapport dans son ensemble, 831 auteurs ont été retenus du monde entier, dont "60% de nouveaux auteurs", a souligné Rajendra Pachauri, président du Giec avec notamment "plus d’auteurs des pays en développement et plus de l’ex-Union soviétique".

Article RH 3B Conseils
Sources : UE / Télégramme / BMO /Giec
Photo et graphique : BMO

mardi 27 septembre 2011

Réseau électrique : la France veut passer aux boîtiers intelligents



La filiale d’EDF chargée du réseau électrique, ERDF prévoit d’équiper d’ici fin 2020 l’ensemble des foyers français (35 millions d’abonnés) - pour un coût annoncé autour de €4 milliards - en compteur dit communicant, le boîtier Linky (*) qui devrait permettre aux usagers de réaliser des économies d’énergie (estimées entre 5 et 15 %) en leur offrant un meilleur contrôle de leur consommation.
Le réseau électrique classique, c'est-à-dire simple et linéaire, avec une production d'énergie centralisée et une consommation passive, se transforme peu à peu en un modèle plus sophistiqué, interconnecté et interactif : la Smart Grid. Cependant, pour rendre ce réseau plus intelligent, les usagers ont besoin de connectivité, de simplicité et de sécurité. (Voir le schéma ci-dessus d'organisation proposé par Schneider Electric).


Naturellement, ERDF n'est pas seul sur le secteur des compteurs intelligents nouvelle génération, dont l’installation à terme répond à une exigence de la Commission européenne. Celle vise à lutter contre le gaspillage et à améliorer le service de fourniture d’électricité, qui sont partie intégrantes de la mise en place des Smart Grids. Ces réseaux électriques intelligents doivent permettre une meilleure gestion de la production à la consommation électrique grâce à l’informatique (relire notamment les articles du blog du 4/11/2010 du 15/04/2010) et le colloque Energ&Tic (ici) organisé au début de l'année à Lannion par le technopole Anticipa avec le soutien de Lannion-Trégor Agglomération, le Pôle images et réseaux présenté les enjeux et les acteurs... Ce dispositif s'inscrit dorénavant dans le cadre du Grenelle de l'Environnement. Le 18 juillet 2011, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) s’est prononcée en faveur de la généralisation du compteur.

Nous rappelons par ailleurs que le 12 avril 2011 (communication du Commissaire Günther Oettinger chargé de l'Energie), la Commission européenne (**) a lancé une initiative sur les Smart Grids afin d’accélérer les investissements des opérateurs du réseau et le développement des réseaux intelligents. Selon le texte, 80% des consommateurs devraient avoir accès, d'ici à 2020, à des systèmes intelligents de contrôle de la consommation.
 L'objectif de cette communication est d'une part un marché de détail ouvert et concurrentiel dans l’intérêt des consommateurs et d'autre part un soutien à l’innovation pour les systèmes de réseaux intelligents.

Obligatoire dès 2012 dans les logements neufs (des opérations pilotes ont déjà eu lieu en zone urbaine et rurale en plusieurs points du territoire), le ministère de l'Ecologie a récemment publié au Journal officiel le texte les rendant obligatoires.

Pour autant certains points font débat en ce qui concerne la garantie des données. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) pour qui "la mise en place de ces compteurs électriques intelligents impliquera la collecte d'informations détaillées sur notre consommation électrique, ce qui pose des problèmes de respect de la vie privée" s'en est émue. Des informations qui selon la Cnil "sont très détaillées et permettent de savoir beaucoup de choses sur les occupants d'une habitation, comme leur horaire de réveil, le moment où ils prennent une douche ou bien quand ils utilisent certains appareils (four, bouilloire, toaster...)". Les fonctionnalités « devront être parfaitement sécurisées pour éviter toute utilisation frauduleuse" par des tiers .

Enfin, le coût de la généralisation de ce système qui serait selon les calculs compris entre €4,2 et 8,4 milliards d'ici 2021, soit 120 à 240 euros par abonné n'est pas anodin. La Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), une association qui regroupe près de 500 collectivités territoriales et établissements publics, estime que l'addition pourrait être plus salée, avec €8 milliards. Dans les autres pays, le prix des compteurs varie dans la fourchette haute : €250 en Californie, €220 en Suède, €190 en Grande-Bretagne.
Le compteur intelligent italien, pionnier en la matière , a été facturé €80 euros par ENEL. Avec le recul le groupe italien déclare que les pics de consommation ont été réduits de 5 % grâce à une plus grande prise de conscience des consommations et à des infos de prix plus clairs.

(*) Linky, haut de 19 cm, large de 10 cm et profond de 6 cm, est fabriqué en France.

(**) La Commission prévoit de continuer à soutenir l’innovation et les technologies de réseau intelligent. Elle indique avoir déjà dégagé quelque 300 millions d’euros pour la R&D sur ces réseaux au cours des dix dernières années, surtout à travers les programmes de recherche (5e, 6e, et 7e programmes-cadres). C’est, bien sûr, très peu par rapport aux 5,5 milliards d’euros consacrés aux quelque 300 projets de réseaux intelligents dans la dernière décennie.
En juin 2010, a été lancée une Initiative européenne sur les réseaux d’électricité (IERE) dans le cadre de la stratégie sur les technologies énergétiques. Y est relevé le fait qu’il faudrait environ 2 milliards d’euros pour la recherche sur les réseaux intelligents en 2010-2018.

Article Régis Hébert /BB - 3B Conseils
Sources : Erdf/UE/Le Point / Télégramme
Photos Erdf- Schneider Electric

lundi 26 septembre 2011

Le Cedre se dote d’un nouveau polludrome


Le Cedre (Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) dont la création remonte au 25 janvier 1979, à la suite du naufrage de l'Amoco Cadiz, est une association, à but non lucratif relevant du périmètre des opérateurs de l'Etat, afin d’améliorer la préparation à la lutte contre les pollutions accidentelles des eaux et renforcer le dispositif d'intervention français. Le Cedre est présidé depuis décembre 2009 par François Cuillandre - maire de Brest et président de Brest métropole océane – (relire l’article du blog du 17/12/2009 ) et dirigé par Gilbert Le Lann.

Rappelons que le Cedre qui est basé à Brest est en charge de la documentation, de la recherche et des expérimentations concernant les produits polluants, leurs effets, et les méthodes et moyens spécialisés utilisés pour les combattre. Sa mission de conseil et d'expertise englobe aussi bien les eaux marines que les eaux intérieures.
Comme le rappelle le Cedre que ce sont aussi les compagnies pétrolières qui sollicitent le centre pour savoir comment se comportent les produits. Le Centre brestois, utilise lui-même l’ensemble de ces résultats pour les mettre dans sa banque de données et répondre, en cas de problème.

Le Cedre vient de se voir doter d’un nouveau polludrome (*) dont la mission est de simuler à l’échelle pilote des conditions de pleine mer, de rivière ou de littoral. Il sert à étudier le vieillissement en mer d'un produit pétrolier.
Il n’existe que peu d’équipements de ce type dans le monde (Norvège, États-Unis, Japon et France). Ce polludrome est désormais le plus récent. Il bénéficie des enseignements passés et, notamment, du dialogue entre le Cedre et un organisme de recherche norvégien.

« Cet outil expérimental sans équivalent a également comme objectif de recréer les différents phénomènes susceptibles de se manifester en environnement naturel. Ces simulations sont consacrées notamment à l’étude du comportement des produits chimiques et pétroliers dans les premières heures suivant leur déversement, mais d’autres applications se sont révélées intéressantes. »

Le polludrome permet ainsi d’évaluer les stratégies de traitement par dispersants, l’utilisation d’absorbants en rivière, ou encore, des dispositifs de récupération à l’état de prototypes au travers d’essais à échelle réduite.

Le précèdent équipement qui datait de 1997, et qui a servi notamment dans le cas des pollutions générées par l'Erika et le Prestige a permis de mener diverses études du comportement de produits chimiques et hydrocarbures,.


(*) D’un coût de 200.000€, cet outil a été réalisé localement, cet outil expérimental entièrement fabriqué en inox, le polludrome installé dans une enceinte climatisée dont la température peut varier entre 1 et 30°C. Il se présente comme un anneau de 12m de long, qui peut accueillir 7m³ d'eau pour une hauteur d’eau de 90 cm (la hauteur du canal est de 140 cm pour une largeur de 60 cm). Les vagues générées par le dispositif sont ajustables en fréquence et en hauteur (conditions types : période de 3 secondes, hauteur de 15 cm).
Le rayonnement solaire est simulé par deux unités de 2000 W qui recréent le spectre de la lumière naturelle, et les nappes de produits en surface y sont régulièrement exposées lors de leur circulation dans l’anneau (création d’un courant par une hélice disposée sur le fond). La circulation d’air à la surface de l’eau est assurée par un générateur de vent et les vapeurs nocives sont évacuées de la pièce climatisée par un système d’extraction.


Par ailleurs les équipes du Cedre interviennent régulièrement lors des entretiens Science et Ethique pour apporter leur expertise sur les avancées scientifiques et techniques.

Retrouver ici les interventions du Cedre lors des entretiens Science et Ethique
En 2000, Pierre Maille, ancien président du Cedre et en 2004 , Fanch Cabioch, responsable du service intervention du Cedre.


Rappel : après le naufrage et la marée-noire de l'Erika, les entretiens Science et Ethique 2000, ont eu pour thématique les pollutions qui affectent les écosystèmes du littoral sur le plan maritime et terrestre, sur le thème "Vagues de pollutions: impacts et prévention des pollutions marines et telluriques sur les écosystèmes marins côtiers et révision de la loi sur l'eau".




Article : RH 3B Conseils
Sources : Cedre / OF
photo : Cedre

vendredi 23 septembre 2011

La 7è Nuit des chercheurs à Océanopolis


La 7è Nuit européenne des chercheurs (*) se déroule ce 23 septembre. En Europe, plus de 150 manifestations auront durant la soirée. En France, 13 partenaires sont réunis pour conduire La Nuit des Chercheurs, dans 18 villes : Angers, Besançon, Bordeaux, Brest, Clermont-l’Hérault, Dijon, Drancy, Le Mans, Marcoule, Milly la Forêt, Montpellier, Nîmes, Palaiseau, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Villeurbanne ( voir le programme national).

La Nuit des chercheurs est une occasion particulière pour les scientifiques de parler de leurs métiers, de faire côtoyer les citoyens et les chercheurs pour mieux appréhender et comprendre leurs univers ainsi que la culture scientifique.


A Brest, Océanopolis participe à nouveau à cet événement et propose au cours d’une soirée festive une rencontre exceptionnelle avec des scientifiques qui partageront leurs connaissances des océans, ils seront 120 chercheurs confirmés ou doctorants, entourés d’artistes.

Au programme : grande enquête policière, « speed-searching », manipulations et expériences en tous genres, musique, dégustations, rencontres déconcertantes...

- Espace Europe
 - (19 h à minuit) dans le forum -

Un lieu dédié aux programmes de recherche européens d’Océanopolis et de ses partenaires scientifiques. Le projet MeDON (Marine e-Data Observatory Network) a pour but de développer, tester et disséminer un nouveau concept de suivi côtier s'appuyant sur un réseau d'observatoires marins câblés temps-réel et innovants, orienté vers les utilisateurs finaux. Les partenaires de MeDON sont situés à Plymouth (Sud-ouest de l’Angleterre) et à Brest (France).
Le projet MeDON a été sélectionné dans le cadre du programme Européen de coopération transfrontalière INTERREG IV A France (Manche) – Angleterre, cofinancé par le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional).


- Speed searching avec les chercheurs !
 - (20 h à 22 h) dans la salle La Pérouse
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Dans un lieu feutré et convivial, le public s’invite à la table d’un chercheur pour découvrir sa personnalité, son métier, ses passions... Le chercheur est muni d’un objet insolite (professionnel ou personnel) qu’il affectionne particulièrement. Cet objet pourra être le déclencheur de rencontres étonnantes entre les chercheurs et les visiteurs dans une ambiance originale. Sur le principe du speed-dating, des faces à faces inoubliables orchestrés par un animateur extravagant.

- Jeunes Reporters des Arts et des Sciences
 - (19 h à minuit) dans la salle Antarctica -

Durant l’année scolaire 2010-2011, les élèves des premier et second degrés ont répondu à un appel à projet sur le thème des arts et des sciences. Leurs travaux seront présentés durant cette 7ème nuit des chercheurs.

- "Mystérieuse disparition à Océanopolis" 
 - (19 h à 23 h) dans les pavillons tropical et polaire
 -.
"Publiée dans un quotidien brestois du 23 septembre 2011, une lettre anonyme nous annonce la disparition d’un animal dans un pavillon d’Océanopolis. Transformés en enquêteurs le temps d’une soirée, les visiteurs mèneront l’enquête dans les pavillons tropical et polaire. Accueillis dès leur arrivée, au BIO (Bureau d’Investigation d’Océanopolis), puis, munis des précieux indices, ils iront à la rencontre des chercheurs présents dans le circuit de visite. Ces derniers par des manipulations scientifiques, activités ludiques ou présentations insolites, permettront aux enquêteurs de collecter des indices. Mais attention, Dans le circuit de visite, des suspects (comédiens, chercheurs ou personnel d’Océanopolis) déambuleront également parmi les visiteurs…L’enquête sera résolue une fois que l’espèce disparue, le lieu de la disparition, l’identité du coupable et son mobile auront été découverts…Attention ! Mêlés au public, les suspects ne seront pas tous coopératifs et pourront brouiller les pistes…"

- Melting Pot !
 - (A partir de 22 h 30) dans le forum
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Au cours de la soirée, les visiteurs pourront échanger avec les chercheurs autour d’un verre dans une ambiance décontractée et conviviale. Leurs métiers, leurs voyages, leurs passions n’auront plus de secrets pour les visiteurs…

- Portraits robots
 - (19 h à 23 h) dans le forum -

A partir d’une fiche descriptive d’un animal marin, le visiteur imagine et dessine son portrait-robot. A la fin de la soirée, les dessins les plus ressemblants seront récompensés.

- Chercheurs de musique
 - (19 h à minuit) dans les pavillons tropical et polaire et le forum -
Tout au long du parcours, l’ambiance de la soirée sera assurée par des chercheurs-musiciens enjoués.


(*) Cet événement a été impulsé par la Commission Européenne en 2005.

Article RH 3B Conseils
Source : Océanopolis /UE