France Domaine , service à compétence nationale du Ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique et le Conservatoire du littoral et des rivages lacustres ont signé, à l’initiative de ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer (MEEDDM), une convention mettant à la disposition de cet établissement public 31 sites d’une surface totale de 5 700 hectares de terrains côtiers appartenant à l’Etat.
Avec ces nouvelles mises à disposition, le Conservatoire protège désormais 133 900 hectares de zones littorales particulièrement sensibles.
Si ces nouveaux terrains se situent essentiellement en Outre-mer, d’importants sites de métropole sont également concernés.
Sur les 5 700 hectares mis à disposition, près de 5 400 hectares concerneront des zones de mangroves dont 5 000 hectares en Guadeloupe : les Abymes, Baie-Mahault, Morne à l'Eau qui seront confiés en gestion au Parc national de Guadeloupe et en Martinique : îlets à Ramier dans la commune de Trois-Ilets où sera réintroduite et protégée une espèce d’iguane endémique à la Martinique.
Avec ces acquisitions qui complètent celles réalisées en 2008 à Mayotte, la France protège et dispose d’un dispositif cohérent et complet de protection de la mangrove conforme à ses engagements internationaux. Les mangroves, à la fois zones de fraie et nourriceries, recèlent une très forte biodiversité. C’est là que la production de biomasse est la plus élevée parmi tous les écosystèmes. Bien que fragiles, elles constituent un rempart contre l’érosion côtière.
Le Conservatoire du littoral va pouvoir bâtir des plans de protection, de restauration le cas échéant et de valorisation de ces espaces au profit du public en lien avec les collectivités locales et les opérateurs spécialisés. Ils permettront également de renforcer les connaissances de ces milieux qui possèdent des capacités remarquables notamment d’épuration des eaux. C’est une mesure très importante pour la préservation de la biodiversité littorale et marine et pour l’Outre-mer.
Sur les 5 700 hectares mis à disposition, près de 5 400 hectares concerneront des zones de mangroves dont 5 000 hectares en Guadeloupe : les Abymes, Baie-Mahault, Morne à l'Eau qui seront confiés en gestion au Parc national de Guadeloupe et en Martinique : îlets à Ramier dans la commune de Trois-Ilets où sera réintroduite et protégée une espèce d’iguane endémique à la Martinique.
Avec ces acquisitions qui complètent celles réalisées en 2008 à Mayotte, la France protège et dispose d’un dispositif cohérent et complet de protection de la mangrove conforme à ses engagements internationaux. Les mangroves, à la fois zones de fraie et nourriceries, recèlent une très forte biodiversité. C’est là que la production de biomasse est la plus élevée parmi tous les écosystèmes. Bien que fragiles, elles constituent un rempart contre l’érosion côtière.
Le Conservatoire du littoral va pouvoir bâtir des plans de protection, de restauration le cas échéant et de valorisation de ces espaces au profit du public en lien avec les collectivités locales et les opérateurs spécialisés. Ils permettront également de renforcer les connaissances de ces milieux qui possèdent des capacités remarquables notamment d’épuration des eaux. C’est une mesure très importante pour la préservation de la biodiversité littorale et marine et pour l’Outre-mer.
La France co-préside actuellement avec les îles Samoas l’Initiative internationale pour la protection des coraux (ICRI) et souhaite dans ce cadre renforcer les mesures en faveur des mangroves menacées par l’urbanisation et des opérations de remblais.
Parmi les sites concernés en métropole on retrouve : 80 hectares à Port Cros et 45 hectares à Cavalaire dans le Var, 60 hectares à Pénestin dans le Morbihan, au cap de la Chèvre sur la presqu’île de Crozon dans le Finistère, sur l’île de Ré.
Parmi les sites concernés en métropole on retrouve : 80 hectares à Port Cros et 45 hectares à Cavalaire dans le Var, 60 hectares à Pénestin dans le Morbihan, au cap de la Chèvre sur la presqu’île de Crozon dans le Finistère, sur l’île de Ré.
l’Etat a souhaité à l’occasion de cette opération de transfert réaffirmer également sa volonté de tout mettre en œuvre pour réaliser l’engagement du Grenelle de la mer d’accélérer la réalisation du tiers sauvage (un tiers du littoral sous protection à l’horizon 2030).
Pour en savoir plus sur la biodiversité du littoral, retrouvez les entretiens Science et Ethique 2006
Retrouvez également lors des entretiens Science et Ethique 2005, les interventions des représentants du Conservatoire du littoral sur le thème " Impact du changement climatique sur le patrimoine du Conservatoire du littoral ".
Sources : MEDDEM / France Domaine / RH - 3B Conseils