Dotée d’un budget annuel de 60 millions d’euros (fonctionnement et d’investissement de la flotte) l’Unité mixte de service « flotte océanographique française » vient de voir le jour à l’initiative des opérateurs français de la recherche océanographique.
Au travers de cette nouvelle entité - créée pour une première période de quatre ans-, l’Ifremer, l’Institut polaire Paul-Emile Victor (IPEV), le CNRS, l’Institut de recherche pour le développement (IRD), entendent mieux coordonner la programmation des navires et réfléchir en commun aux futurs navires océanographiques.
Cette création fait suite aux conclusions du Comité stratégique et technique de la flotte (C.S.T.F.) en charge de la réflexion sur la stratégie concernant les moyens navals de recherche océanographique. La Flotte Océanographique Française pourra ainsi se maintenir dans le peloton de tête des flottes internationales et plus particulièrement au niveau européen, grâce aux avancées technologiques significatives en matière de systèmes sous-marins et de carottage.
L’U.M.S. Flotte océanographique française aura pour objectifs :
- d’élaborer la programmation intégrée des navires et des équipements lourds de ses membres, prioritairement au service de la communauté scientifique tout en respectant les spécificités et les engagements contractuels des organismes,
- de coordonner les politiques d’investissement et d’anticiper le renouvellement de la flotte nationale,
- d’intégrer la nécessaire dimension européenne de la flotte.
Pour le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche : « La Flotte océanographique constitue un outil indispensable pour répondre aux besoins croissants de la communauté scientifique en matière d’exploration des mers et océans, soulignés lors du Grenelle de la Mer, en particulier pour accroître nos connaissances de la terre solide et de son histoire, pour maintenir des observations sur le long terme, pour préserver la biodiversité, pour étudier la circulation océanique et les phénomènes biogéochimiques associés qui sont déterminants pour le climat et la biosphère, et, d’une manière plus générale, pour contribuer à la découverte et à l’exploitation des fonds et des ressources marines vivantes, minérales et énergétiques encore largement méconnues aujourd’hui. »
Rappelons que jusqu’alors le gestionnaire technique de la flotte de l’Ifremer et de l’IRD était la GENAVIR à Brest qui emploie 250 marins et qui intégreront cette nouvelle structure.
La recherche océanographique française est composée de :
- Sept navires hauturiers :
Marion-Dufresne, Le Pourquoi pas ?, L’Atalante, Thalassa, Le Suroît, Antéa et Alis, capables de réaliser des campagnes océanographiques sur tous les océans (hors zones polaires). De 30 à 120 mètres de long, ils sont capables d’effectuer des levés bathymétriques des fonds marins, de déployer des systèmes sous-marins profonds afin de prélever des échantillons ou bien encore de réaliser des carottes de sédiments non déstructurées.
Une convention de partenariat passée avec la Marine nationale permet un accès au Beautemps-Beaupré, tandis que le partenariat Ocean Facilities Exchange Group (OFEG) conclu avec six autres pays européens permet de mieux coordonner l’activité des navires. Le projet européen Eurofleets en cours devrait permettre de renforcer l’intégration européenne de la flotte.
- Des engins sous-marins profonds :
comme le sous-marin Nautile ou le robot télé-opéré Victor6000 capables de travailler à 6000 mètres de profondeur, uniques en Europe, des sonars remorqués, des équipements de sismique ou de prélèvement (carottage jusqu’à 60 m sur le Marion-Dufresne ou encore le pénétromètre Penfeld) peuvent être mis en œuvre depuis la majorité des navires hauturiers.
- Six navires côtiers :
L’Europe, Gwen Drez, Thalia, Côtes de la Manche, Tethys II et Haliotis, utilisés en Manche-Atlantique et Méditerranée permettent la réalisation de campagnes scientifiques nombreuses et variées avec une capacité à assurer un continuum de moyens entre le littoral et l’hauturier.
Article RH 3B Conseils
Sources : ministère de l'enseignement supérieur
photos : ministère de l'enseignement supérieur / Ifremer
Au travers de cette nouvelle entité - créée pour une première période de quatre ans-, l’Ifremer, l’Institut polaire Paul-Emile Victor (IPEV), le CNRS, l’Institut de recherche pour le développement (IRD), entendent mieux coordonner la programmation des navires et réfléchir en commun aux futurs navires océanographiques.
Cette création fait suite aux conclusions du Comité stratégique et technique de la flotte (C.S.T.F.) en charge de la réflexion sur la stratégie concernant les moyens navals de recherche océanographique. La Flotte Océanographique Française pourra ainsi se maintenir dans le peloton de tête des flottes internationales et plus particulièrement au niveau européen, grâce aux avancées technologiques significatives en matière de systèmes sous-marins et de carottage.
L’U.M.S. Flotte océanographique française aura pour objectifs :
- d’élaborer la programmation intégrée des navires et des équipements lourds de ses membres, prioritairement au service de la communauté scientifique tout en respectant les spécificités et les engagements contractuels des organismes,
- de coordonner les politiques d’investissement et d’anticiper le renouvellement de la flotte nationale,
- d’intégrer la nécessaire dimension européenne de la flotte.
Pour le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche : « La Flotte océanographique constitue un outil indispensable pour répondre aux besoins croissants de la communauté scientifique en matière d’exploration des mers et océans, soulignés lors du Grenelle de la Mer, en particulier pour accroître nos connaissances de la terre solide et de son histoire, pour maintenir des observations sur le long terme, pour préserver la biodiversité, pour étudier la circulation océanique et les phénomènes biogéochimiques associés qui sont déterminants pour le climat et la biosphère, et, d’une manière plus générale, pour contribuer à la découverte et à l’exploitation des fonds et des ressources marines vivantes, minérales et énergétiques encore largement méconnues aujourd’hui. »
Rappelons que jusqu’alors le gestionnaire technique de la flotte de l’Ifremer et de l’IRD était la GENAVIR à Brest qui emploie 250 marins et qui intégreront cette nouvelle structure.
La recherche océanographique française est composée de :
- Sept navires hauturiers :
Marion-Dufresne, Le Pourquoi pas ?, L’Atalante, Thalassa, Le Suroît, Antéa et Alis, capables de réaliser des campagnes océanographiques sur tous les océans (hors zones polaires). De 30 à 120 mètres de long, ils sont capables d’effectuer des levés bathymétriques des fonds marins, de déployer des systèmes sous-marins profonds afin de prélever des échantillons ou bien encore de réaliser des carottes de sédiments non déstructurées.
(Photo : Le Pourquoi Pas ?)
Une convention de partenariat passée avec la Marine nationale permet un accès au Beautemps-Beaupré, tandis que le partenariat Ocean Facilities Exchange Group (OFEG) conclu avec six autres pays européens permet de mieux coordonner l’activité des navires. Le projet européen Eurofleets en cours devrait permettre de renforcer l’intégration européenne de la flotte.
- Des engins sous-marins profonds :
comme le sous-marin Nautile ou le robot télé-opéré Victor6000 capables de travailler à 6000 mètres de profondeur, uniques en Europe, des sonars remorqués, des équipements de sismique ou de prélèvement (carottage jusqu’à 60 m sur le Marion-Dufresne ou encore le pénétromètre Penfeld) peuvent être mis en œuvre depuis la majorité des navires hauturiers.
- Six navires côtiers :
L’Europe, Gwen Drez, Thalia, Côtes de la Manche, Tethys II et Haliotis, utilisés en Manche-Atlantique et Méditerranée permettent la réalisation de campagnes scientifiques nombreuses et variées avec une capacité à assurer un continuum de moyens entre le littoral et l’hauturier.
Article RH 3B Conseils
Sources : ministère de l'enseignement supérieur
photos : ministère de l'enseignement supérieur / Ifremer