La septième édition des «Vague d'échanges sur le littoral », cycle de conférences organisé chaque année à partir du mois janvier par les étudiants du Master Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral (EGEL) de l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM) de Brest, débute le 11 janvier 2011 à Faculté des lettres Victor Ségalen (Amphithéâtre1 – 20h00) UBO.
Avec ces rencontres ouvertes au public les étudiants du Master EGEL tentent ainsi d’apporter des éléments de réponse aux différentes problématiques qui se posent au littoral.
Le thème de cette 1ère table-ronde porte sur " Tempête sur les côtes françaises : faut-il lutter ou fuir ?", animée par Jean-Pierre Kerloc'h, maire de l'Ile de Sein.
Parmi les sujets abordés, les enjeux liés à la présence humaine sur le littoral face au risque de submersion marine (*) .
- Quel bilan tirer d'une catastrophe comme la tempête Xynthia ? Quelles solutions ?
les intervenants invités à débattre seront :
- Roland Nussbaum, directeur de la Mission des risques naturels ;
- Hubert Oliviero, directeur de la Fondation Maif ;
- Cédric Peinturier, du ministère de l'écologie ;
- Florence Richard, chargée de mission (risques littoraux) à la DREAL Bretagne (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement).
Rappelons également que les conséquences de la tempête Xynthia sur les côtes charentaises et vendéennes ont amené l’Etat à engager avec ses services un état des lieux général du littoral français et des mesures et infrastructures de protection. ( voir article du blog du 5 mai 2010).
Dans ce cadre le département du Finistère peut faire l’objet d’une attention particulière puisqu’il est le premier département en linéaire côtier, avec ses 1 250 kilomètres de côtes - ce qui représente près du quart du linéaire littoral français métropolitain, et ses 118 communes littorales (sur 283).
S’agissant des effets de la montée du niveau des océans, les impacts du réchauffement climatique en Bretagne sont d’ores et déjà mesurables avec le phénomène bien décelable du «grignotage du littoral».
Si le niveau marin est en hausse depuis 200 ans, cette hausse n'est pas uniforme. Et a priori, moindre en Bretagne (2 mm par an à Brest contre une moyenne de 3 mm). Mais cette hausse est plus rapide sur les derniers 100 ans.
Avec l’augmentation prévisible à l'horizon 2100, du niveau de la mer de 30 à 60 cm, la menace est bien réelle notamment pour l'Ile de Sein.
Un rapport de synthèse de 2004 du Conservatoire du littoral dressait ainsi le diagnostic : «Élévation du niveau moyen de la mer (...), tempêtes plus fortes et plus fréquentes (...), accélération de l'érosion des plages et des falaises (...), submersions temporaires ou permanentes sur les espaces côtiers bas (...), accentuation de la salinisation des eaux souterraines littorales.»
(*) La submersion marine qui est liée à la conjonction de phénomènes météorologiques comme hydrodynamiques (marée, courants...) est sans doute amener à devenir une réalité plus forte encore en raison de l’élévation du niveau de la mer liée au réchauffement climatique. Dès lors, c’est l’ensemble des acteurs locaux, des communes au services de l’Etat, qui est mobilisé sur cette question dont on a vu le caractère particulièrement sensible chez les populations récemment touchées sur la façade atlantique par la tempête Xynthia.
Relire également les articles du blog du 26 avril 2010 sur la modélisation des vagues et du 4 décembre 2009 sur la Bretagne face à la montée des eaux.
Article RH 3B Conseils
sources : IUEM
Avec ces rencontres ouvertes au public les étudiants du Master EGEL tentent ainsi d’apporter des éléments de réponse aux différentes problématiques qui se posent au littoral.
Le thème de cette 1ère table-ronde porte sur " Tempête sur les côtes françaises : faut-il lutter ou fuir ?", animée par Jean-Pierre Kerloc'h, maire de l'Ile de Sein.
Parmi les sujets abordés, les enjeux liés à la présence humaine sur le littoral face au risque de submersion marine (*) .
- Quel bilan tirer d'une catastrophe comme la tempête Xynthia ? Quelles solutions ?
les intervenants invités à débattre seront :
- Roland Nussbaum, directeur de la Mission des risques naturels ;
- Hubert Oliviero, directeur de la Fondation Maif ;
- Cédric Peinturier, du ministère de l'écologie ;
- Florence Richard, chargée de mission (risques littoraux) à la DREAL Bretagne (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement).
Rappelons également que les conséquences de la tempête Xynthia sur les côtes charentaises et vendéennes ont amené l’Etat à engager avec ses services un état des lieux général du littoral français et des mesures et infrastructures de protection. ( voir article du blog du 5 mai 2010).
Dans ce cadre le département du Finistère peut faire l’objet d’une attention particulière puisqu’il est le premier département en linéaire côtier, avec ses 1 250 kilomètres de côtes - ce qui représente près du quart du linéaire littoral français métropolitain, et ses 118 communes littorales (sur 283).
S’agissant des effets de la montée du niveau des océans, les impacts du réchauffement climatique en Bretagne sont d’ores et déjà mesurables avec le phénomène bien décelable du «grignotage du littoral».
Si le niveau marin est en hausse depuis 200 ans, cette hausse n'est pas uniforme. Et a priori, moindre en Bretagne (2 mm par an à Brest contre une moyenne de 3 mm). Mais cette hausse est plus rapide sur les derniers 100 ans.
Avec l’augmentation prévisible à l'horizon 2100, du niveau de la mer de 30 à 60 cm, la menace est bien réelle notamment pour l'Ile de Sein.
Un rapport de synthèse de 2004 du Conservatoire du littoral dressait ainsi le diagnostic : «Élévation du niveau moyen de la mer (...), tempêtes plus fortes et plus fréquentes (...), accélération de l'érosion des plages et des falaises (...), submersions temporaires ou permanentes sur les espaces côtiers bas (...), accentuation de la salinisation des eaux souterraines littorales.»
(*) La submersion marine qui est liée à la conjonction de phénomènes météorologiques comme hydrodynamiques (marée, courants...) est sans doute amener à devenir une réalité plus forte encore en raison de l’élévation du niveau de la mer liée au réchauffement climatique. Dès lors, c’est l’ensemble des acteurs locaux, des communes au services de l’Etat, qui est mobilisé sur cette question dont on a vu le caractère particulièrement sensible chez les populations récemment touchées sur la façade atlantique par la tempête Xynthia.
Relire également les articles du blog du 26 avril 2010 sur la modélisation des vagues et du 4 décembre 2009 sur la Bretagne face à la montée des eaux.
Article RH 3B Conseils
sources : IUEM