Nous évoquions ici dans notre article du 28 octobre dernier l’élan de solidarité qui se manifestait autour de Claude Foko ce marin camerounais abandonné dans le port de Brest par un employeur indélicat…
L’association Mor Glaz et son président Jean-Paul Hellequin n’ont eu de cesse depuis des semaines d’agir afin que cette situation dramatique trouve une issue honorable et humaine.
Cette mobilisation est en train de réussir puisque d'ici le début du mois de décembre, Claude Foko devrait, enfin, pouvoir retrouver les siens au Cameroun.
Rappelons que depuis seize mois Claude Foko est à bord du cargo Ebba Victor (*), immobilisé à Brest depuis août 2009, alors que sa venue à bord était initialement prévue pour trois mois…
Totalement démuni jusqu’alors, une partie des arriérés de salaire (4100 euros) vient de lui être versée. Ses arriérés ajoutés aux aides locales qui a recu vont lui permettre de repartir chez lui.
Pour autant l’affaire n’en est pourtant finie car le compte n’y est pas encore : tous ses arriérés de salaires sont estimés à 9900 euros au 1er octobre.
En plus des 4100 euros versés par le propriétaire de l'Ebba Victor, Claude Foko va toucher 1500 euros du fonds d'aide d'urgence de l'Association de Gestion des Institutions Sociales Maritimes (AGISM).
La préfecture du Finistère a, en outre, indiqué qu'il percevrait 300 euros d'aide au retour volontaire, une somme octroyée par l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), qui organisera son retour au Cameroun.
L'association Mor Glaz réclame toujours que les autorités fassent pression sur le propriétaire de l'Ebba Victor, Armand Fokam, pour que son employé soit totalement payé.
« Armand Fokam réside dans un pays de l'Union Européenne, c'est bien pour cette raison que Mor Glaz compte bien sur les autorités des deux pays afin d'obliger le propriétaire de ce navire à respecter certaines obligations envers cet homme qui se trouve à bord de l'Ebba Victor. Le 22 octobre, le sénateur François Marc a déposé une question écrite au Sénat, nos actions auraient nous dit-on attiré l'attention de Mr le Procureur de la République et de la Chancellerie. Il est peut-être enfin temps d'exiger des comptes à Monsieur Fokam », déclare Jean-Paul Hellequin, président de Mor Glaz à l’AFP.
L'association réclame en outre la saisie du cargo pour non paiement des salaires et non respect des législations internationales (il n'a plus de pavillon) et, compte tenu de son âge et de son état, sa déconstruction à Brest.
(*) long de 48 mètres (9,15 m de large ) ce cargo a été construit au Danemark en 1964 à Frederikshavns. Ex NETTELILL et Ex SVENDBORGSUND il a été immatriculé IMO 6421921.
Jusqu’en 1973 EBBA VICTOR a été utilisé comme cargo en baltique, puis à partir de 1976 il est utilisé comme navire école, par la commune de Harnosand en Suède, sur la Baltique, qui a été son port d'attache.
Article RH 3B Conseils
Sources Mor Glaz / AFP / Le Télégramme / Sénat
photos : Mor Glaz / Sénat
L’association Mor Glaz et son président Jean-Paul Hellequin n’ont eu de cesse depuis des semaines d’agir afin que cette situation dramatique trouve une issue honorable et humaine.
Cette mobilisation est en train de réussir puisque d'ici le début du mois de décembre, Claude Foko devrait, enfin, pouvoir retrouver les siens au Cameroun.
Rappelons que depuis seize mois Claude Foko est à bord du cargo Ebba Victor (*), immobilisé à Brest depuis août 2009, alors que sa venue à bord était initialement prévue pour trois mois…
Totalement démuni jusqu’alors, une partie des arriérés de salaire (4100 euros) vient de lui être versée. Ses arriérés ajoutés aux aides locales qui a recu vont lui permettre de repartir chez lui.
Pour autant l’affaire n’en est pourtant finie car le compte n’y est pas encore : tous ses arriérés de salaires sont estimés à 9900 euros au 1er octobre.
En plus des 4100 euros versés par le propriétaire de l'Ebba Victor, Claude Foko va toucher 1500 euros du fonds d'aide d'urgence de l'Association de Gestion des Institutions Sociales Maritimes (AGISM).
La préfecture du Finistère a, en outre, indiqué qu'il percevrait 300 euros d'aide au retour volontaire, une somme octroyée par l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), qui organisera son retour au Cameroun.
L'association Mor Glaz réclame toujours que les autorités fassent pression sur le propriétaire de l'Ebba Victor, Armand Fokam, pour que son employé soit totalement payé.
« Armand Fokam réside dans un pays de l'Union Européenne, c'est bien pour cette raison que Mor Glaz compte bien sur les autorités des deux pays afin d'obliger le propriétaire de ce navire à respecter certaines obligations envers cet homme qui se trouve à bord de l'Ebba Victor. Le 22 octobre, le sénateur François Marc a déposé une question écrite au Sénat, nos actions auraient nous dit-on attiré l'attention de Mr le Procureur de la République et de la Chancellerie. Il est peut-être enfin temps d'exiger des comptes à Monsieur Fokam », déclare Jean-Paul Hellequin, président de Mor Glaz à l’AFP.
L'association réclame en outre la saisie du cargo pour non paiement des salaires et non respect des législations internationales (il n'a plus de pavillon) et, compte tenu de son âge et de son état, sa déconstruction à Brest.
(*) long de 48 mètres (9,15 m de large ) ce cargo a été construit au Danemark en 1964 à Frederikshavns. Ex NETTELILL et Ex SVENDBORGSUND il a été immatriculé IMO 6421921.
Jusqu’en 1973 EBBA VICTOR a été utilisé comme cargo en baltique, puis à partir de 1976 il est utilisé comme navire école, par la commune de Harnosand en Suède, sur la Baltique, qui a été son port d'attache.
Article RH 3B Conseils
Sources Mor Glaz / AFP / Le Télégramme / Sénat
photos : Mor Glaz / Sénat