Le blog propose une veille internationale et régionale sur les sujets traités par les entretiens dédiés aux énergies de la mer dans le cadre de "Science et Ethique ou le devoir de parole" (technologies marines, énergies, aménagement du territoire, économie de la mer…). Il permet de suivre les principales évolutions des politiques maritimes à travers l'actualité médias.
mardi 21 juillet 2009
Les objectifs de la présidence suédoise pour la politique commune de la pêche
La Suède, en prenant la présidence de l’Union européenne le 1er juillet dernier, a manifesté son intention de marquer sa présidence dans deux direction : la réduction de la flotte et de meilleurs contrôles. C’est ce qui ressort des informations transmises par le Dr Robert Andrén, directeur général des pêches du gouvernement suédois, à l’issue d’une réunion avec l’ensemble de ses homologues.
Selon l’intéressé, il existerait un consensus fort au niveau des administrations des Etats membres sur « le fait d’avoir une seule politique de la pêche et pas comme le propose la Commission européenne, une pour la petite pêche côtière et une autre pour la pêche industrielle. Nous ne soutenons pas la mise en place au niveau européen, des quotas individuels transférables, c’est-à-dire vendables » a-t-il déclaré dans un récent entretien à Ouest-France.
La présidence suédoise souhaite par ailleurs soutenir, grâce aux fonds européens, les communautés locales où la pêche artisanale est très importante.
S’agissant de l’avenir de la pêche, la Suède souhaite « des changements drastiques » estimant que la politique actuelle n’a pas rempli ses objectifs tant sur le plan économique qu’environnemental. Pour le Dr Robert Andrén « il faudrait étendre à presque toutes les espèces les plans à long terme de récupération des stocks qui existent actuellement pour le cabillaud, la sole et le merlu ».
Envisageant une réduction de 30 % sur deux ans de sa flotte pélagique et de 50 % de sa flotte démersale (cabillaud), la Suède attend également des signes des autres Etats dont la flotte serait en surcapacité par rapport aux ressources disponibles.
Même si la tâche s’annonce d’ores et déjà difficile, la présidence suédoise espère un compromis, en octobre prochain, sur le renforcement du régime des contrôles.
Sources : Ouest-France / présidence suédoise UE / RH – 3B Conseils