Lors des entretiens Sciences et Ethique 2009, dont le thème central était "L'heure bleue : le changement climatique et les énergies de la mer" le rôle joué par l'océan dans l'absorption du CO2 et les conséquences dans le cadre du changement climatique a été au cœur des débats.
C'est ainsi que Sabrina Speich, chercheur qui travaille depuis 1995 au Laboratoire de Physique des Océans, Unité Mixte de Recherche de l’IUEM qui dépendant du CNRS, de l'Ifremer, de l'Université de Bretagne Occidentale et de l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement), étudie depuis plus de quinze ans le rôle de l’océan dans la machine climatique.
Ses recherches l’ont conduit à se focaliser sur l’Océan Austral, élément méconnu mais capital de notre climat. Ceci dans l’espoir de mieux quantifier et surveiller les changements en cours ainsi que leurs conséquences sur le système climatique. Sabrina Speich coordonne par ailleurs depuis 2004 le projet international de CLIVAR ”GoodHope”.
Par ailleurs, une équipe de scientifiques dirigée par le professeur Andrew Watson, de la faculté des sciences de l'environnement à l'Université d'East Anglia (UEA) a développé une méthode de mesure du CO2 absorbé par les océans permettant de cartographier les quantités de CO2 absorbées par l'océan Atlantique Nord.
Cette étude comme l'indique les bulletins électroniques de l'ADIT "permettra, d'une part, d'améliorer la compréhension des puits naturels océaniques et, d'autre part, de prévoir plus précisément, la façon dont le climat mondial évolue. La nouvelle technique pourrait également conduire à l'élaboration d'un "système d'alerte" permettant de détecter tout affaiblissement des capacités d'absorption des puits de carbone océaniques, considéré par certains scientifiques comme annonciateur de changements climatiques majeurs."
Cette équipe a pu ainsi cartographier les niveaux CO2 atmosphérique absorbés par l'ensemble de l'océan Atlantique Nord "en combinant des mesures réalisés par un réseau de navires commerciaux transportant des capteurs chimiques à d'autres informations telles que les observations satellitaires de la température de surface de la mer."
Cette étude comme l'indique les bulletins électroniques de l'ADIT "permettra, d'une part, d'améliorer la compréhension des puits naturels océaniques et, d'autre part, de prévoir plus précisément, la façon dont le climat mondial évolue. La nouvelle technique pourrait également conduire à l'élaboration d'un "système d'alerte" permettant de détecter tout affaiblissement des capacités d'absorption des puits de carbone océaniques, considéré par certains scientifiques comme annonciateur de changements climatiques majeurs."
Cette équipe a pu ainsi cartographier les niveaux CO2 atmosphérique absorbés par l'ensemble de l'océan Atlantique Nord "en combinant des mesures réalisés par un réseau de navires commerciaux transportant des capteurs chimiques à d'autres informations telles que les observations satellitaires de la température de surface de la mer."
Le puits de CO2 dans l'Atlantique Nord variant d'une année sur l'autre, la capacité d'absorption du CO2 atmosphérique par cet océan serait fortement liée aux variations climatiques régionales. Le professeur Watson espère que : "des réseaux similaires - qui pourraient être utilisés pour signaler tout affaiblissement des niveaux d'absorption du dioxyde de carbone par les océans - soient établis dans d'autres grands bassins océaniques bien couverts par la navigation, ce qui permettrait d'observer l'absorption du carbone dans la plupart des océans de la planète".
Sources : Entretiens Science et Ethique / BE Royaume-Uni numéro 101 (21/01/2010) - Ambassade de France au Royaume-Uni / ADIT http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61971.htm / / RH – 3B Conseils.