Les Journées découvertes Science et Ethique à destination des scolaires organisées par 3B Conseils à Concarneau, avaient retenu comme thème central pour 2009 : « A la pêche aux déchets », en traitant notamment des questions liées à la vie des déchets de la filière pêche et au recyclage de ces déchets à bord des navires.
Un co-produit est une matière créée en même temps que la capture et la transformation d’un poisson : pêches accessoires (poissons capturés accidentellement), têtes de poissons, écailles,... C’est un produit inévitable, mais que l’on peut utiliser et valoriser !
En Bretagne, la pêche produit 70.000 tonnes de co-produits chaque année . La gestion des déchets issus de la pêche (vieux filets, huiles de fritures, chute d’emballage,...), mais aussi les déchets ménagers produits à bord des bateaux de pêche, est réglementée par des lois françaises et internationales.
Ainsi, il existe de nombreuses utilisations des co-produits. Ils sont d’ailleurs très largement employés pour faire des produits de beauté, de la nourriture pour les animaux. Les scientifiques et les industriels cherchent de nouvelles applications.
C‘est ainsi des expérimentations vont débuter en 2010 à Douarnenez, pour produire du biodiesel d'origine animale à partir de résidus des industries agroalimentaires ou halieutiques et des algues, pour les bateaux de pêche.
Le groupement Agrogasoil porté par la Société Le Floch Dépollution, va donc engager des tests puis un processus de fabrication de ce biocarburant, avant l'implantation d'une série de petites unités. Pour y parvenir une subvention de l’Etat au titre de la R&D a été sollicité par le biais du pôle de compétitivité Mer Bretagne qui a labellisé ce projet.
La démarche innovante d’Agrogasoil est intéressante parce qu’elle valorise des coproduits, généralement détruits, graisses de poissons ou de salaisons pour lesquelles les entreprises agroalimentaires doivent mobiliser des budgets important pour leurs destructions.
L’objectif affiché est de procéder dans la décennie à venir à la réalisation d'une vingtaine d'unités pouvant produire chacune environ 5 000 tonnes de biodiesel annuel et dotées de méthaniseurs pour valoriser les corps solides en chaleur et électricité.
Un co-produit est une matière créée en même temps que la capture et la transformation d’un poisson : pêches accessoires (poissons capturés accidentellement), têtes de poissons, écailles,... C’est un produit inévitable, mais que l’on peut utiliser et valoriser !
En Bretagne, la pêche produit 70.000 tonnes de co-produits chaque année . La gestion des déchets issus de la pêche (vieux filets, huiles de fritures, chute d’emballage,...), mais aussi les déchets ménagers produits à bord des bateaux de pêche, est réglementée par des lois françaises et internationales.
Ainsi, il existe de nombreuses utilisations des co-produits. Ils sont d’ailleurs très largement employés pour faire des produits de beauté, de la nourriture pour les animaux. Les scientifiques et les industriels cherchent de nouvelles applications.
C‘est ainsi des expérimentations vont débuter en 2010 à Douarnenez, pour produire du biodiesel d'origine animale à partir de résidus des industries agroalimentaires ou halieutiques et des algues, pour les bateaux de pêche.
Le groupement Agrogasoil porté par la Société Le Floch Dépollution, va donc engager des tests puis un processus de fabrication de ce biocarburant, avant l'implantation d'une série de petites unités. Pour y parvenir une subvention de l’Etat au titre de la R&D a été sollicité par le biais du pôle de compétitivité Mer Bretagne qui a labellisé ce projet.
La démarche innovante d’Agrogasoil est intéressante parce qu’elle valorise des coproduits, généralement détruits, graisses de poissons ou de salaisons pour lesquelles les entreprises agroalimentaires doivent mobiliser des budgets important pour leurs destructions.
L’objectif affiché est de procéder dans la décennie à venir à la réalisation d'une vingtaine d'unités pouvant produire chacune environ 5 000 tonnes de biodiesel annuel et dotées de méthaniseurs pour valoriser les corps solides en chaleur et électricité.
Sources : Ouest-France / entretiens Sciences et Ethique / RH – 3B Conseils