mardi 27 septembre 2011

Réseau électrique : la France veut passer aux boîtiers intelligents



La filiale d’EDF chargée du réseau électrique, ERDF prévoit d’équiper d’ici fin 2020 l’ensemble des foyers français (35 millions d’abonnés) - pour un coût annoncé autour de €4 milliards - en compteur dit communicant, le boîtier Linky (*) qui devrait permettre aux usagers de réaliser des économies d’énergie (estimées entre 5 et 15 %) en leur offrant un meilleur contrôle de leur consommation.
Le réseau électrique classique, c'est-à-dire simple et linéaire, avec une production d'énergie centralisée et une consommation passive, se transforme peu à peu en un modèle plus sophistiqué, interconnecté et interactif : la Smart Grid. Cependant, pour rendre ce réseau plus intelligent, les usagers ont besoin de connectivité, de simplicité et de sécurité. (Voir le schéma ci-dessus d'organisation proposé par Schneider Electric).


Naturellement, ERDF n'est pas seul sur le secteur des compteurs intelligents nouvelle génération, dont l’installation à terme répond à une exigence de la Commission européenne. Celle vise à lutter contre le gaspillage et à améliorer le service de fourniture d’électricité, qui sont partie intégrantes de la mise en place des Smart Grids. Ces réseaux électriques intelligents doivent permettre une meilleure gestion de la production à la consommation électrique grâce à l’informatique (relire notamment les articles du blog du 4/11/2010 du 15/04/2010) et le colloque Energ&Tic (ici) organisé au début de l'année à Lannion par le technopole Anticipa avec le soutien de Lannion-Trégor Agglomération, le Pôle images et réseaux présenté les enjeux et les acteurs... Ce dispositif s'inscrit dorénavant dans le cadre du Grenelle de l'Environnement. Le 18 juillet 2011, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) s’est prononcée en faveur de la généralisation du compteur.

Nous rappelons par ailleurs que le 12 avril 2011 (communication du Commissaire Günther Oettinger chargé de l'Energie), la Commission européenne (**) a lancé une initiative sur les Smart Grids afin d’accélérer les investissements des opérateurs du réseau et le développement des réseaux intelligents. Selon le texte, 80% des consommateurs devraient avoir accès, d'ici à 2020, à des systèmes intelligents de contrôle de la consommation.
 L'objectif de cette communication est d'une part un marché de détail ouvert et concurrentiel dans l’intérêt des consommateurs et d'autre part un soutien à l’innovation pour les systèmes de réseaux intelligents.

Obligatoire dès 2012 dans les logements neufs (des opérations pilotes ont déjà eu lieu en zone urbaine et rurale en plusieurs points du territoire), le ministère de l'Ecologie a récemment publié au Journal officiel le texte les rendant obligatoires.

Pour autant certains points font débat en ce qui concerne la garantie des données. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) pour qui "la mise en place de ces compteurs électriques intelligents impliquera la collecte d'informations détaillées sur notre consommation électrique, ce qui pose des problèmes de respect de la vie privée" s'en est émue. Des informations qui selon la Cnil "sont très détaillées et permettent de savoir beaucoup de choses sur les occupants d'une habitation, comme leur horaire de réveil, le moment où ils prennent une douche ou bien quand ils utilisent certains appareils (four, bouilloire, toaster...)". Les fonctionnalités « devront être parfaitement sécurisées pour éviter toute utilisation frauduleuse" par des tiers .

Enfin, le coût de la généralisation de ce système qui serait selon les calculs compris entre €4,2 et 8,4 milliards d'ici 2021, soit 120 à 240 euros par abonné n'est pas anodin. La Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), une association qui regroupe près de 500 collectivités territoriales et établissements publics, estime que l'addition pourrait être plus salée, avec €8 milliards. Dans les autres pays, le prix des compteurs varie dans la fourchette haute : €250 en Californie, €220 en Suède, €190 en Grande-Bretagne.
Le compteur intelligent italien, pionnier en la matière , a été facturé €80 euros par ENEL. Avec le recul le groupe italien déclare que les pics de consommation ont été réduits de 5 % grâce à une plus grande prise de conscience des consommations et à des infos de prix plus clairs.

(*) Linky, haut de 19 cm, large de 10 cm et profond de 6 cm, est fabriqué en France.

(**) La Commission prévoit de continuer à soutenir l’innovation et les technologies de réseau intelligent. Elle indique avoir déjà dégagé quelque 300 millions d’euros pour la R&D sur ces réseaux au cours des dix dernières années, surtout à travers les programmes de recherche (5e, 6e, et 7e programmes-cadres). C’est, bien sûr, très peu par rapport aux 5,5 milliards d’euros consacrés aux quelque 300 projets de réseaux intelligents dans la dernière décennie.
En juin 2010, a été lancée une Initiative européenne sur les réseaux d’électricité (IERE) dans le cadre de la stratégie sur les technologies énergétiques. Y est relevé le fait qu’il faudrait environ 2 milliards d’euros pour la recherche sur les réseaux intelligents en 2010-2018.

Article Régis Hébert /BB - 3B Conseils
Sources : Erdf/UE/Le Point / Télégramme
Photos Erdf- Schneider Electric

lundi 26 septembre 2011

Le Cedre se dote d’un nouveau polludrome


Le Cedre (Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) dont la création remonte au 25 janvier 1979, à la suite du naufrage de l'Amoco Cadiz, est une association, à but non lucratif relevant du périmètre des opérateurs de l'Etat, afin d’améliorer la préparation à la lutte contre les pollutions accidentelles des eaux et renforcer le dispositif d'intervention français. Le Cedre est présidé depuis décembre 2009 par François Cuillandre - maire de Brest et président de Brest métropole océane – (relire l’article du blog du 17/12/2009 ) et dirigé par Gilbert Le Lann.

Rappelons que le Cedre qui est basé à Brest est en charge de la documentation, de la recherche et des expérimentations concernant les produits polluants, leurs effets, et les méthodes et moyens spécialisés utilisés pour les combattre. Sa mission de conseil et d'expertise englobe aussi bien les eaux marines que les eaux intérieures.
Comme le rappelle le Cedre que ce sont aussi les compagnies pétrolières qui sollicitent le centre pour savoir comment se comportent les produits. Le Centre brestois, utilise lui-même l’ensemble de ces résultats pour les mettre dans sa banque de données et répondre, en cas de problème.

Le Cedre vient de se voir doter d’un nouveau polludrome (*) dont la mission est de simuler à l’échelle pilote des conditions de pleine mer, de rivière ou de littoral. Il sert à étudier le vieillissement en mer d'un produit pétrolier.
Il n’existe que peu d’équipements de ce type dans le monde (Norvège, États-Unis, Japon et France). Ce polludrome est désormais le plus récent. Il bénéficie des enseignements passés et, notamment, du dialogue entre le Cedre et un organisme de recherche norvégien.

« Cet outil expérimental sans équivalent a également comme objectif de recréer les différents phénomènes susceptibles de se manifester en environnement naturel. Ces simulations sont consacrées notamment à l’étude du comportement des produits chimiques et pétroliers dans les premières heures suivant leur déversement, mais d’autres applications se sont révélées intéressantes. »

Le polludrome permet ainsi d’évaluer les stratégies de traitement par dispersants, l’utilisation d’absorbants en rivière, ou encore, des dispositifs de récupération à l’état de prototypes au travers d’essais à échelle réduite.

Le précèdent équipement qui datait de 1997, et qui a servi notamment dans le cas des pollutions générées par l'Erika et le Prestige a permis de mener diverses études du comportement de produits chimiques et hydrocarbures,.


(*) D’un coût de 200.000€, cet outil a été réalisé localement, cet outil expérimental entièrement fabriqué en inox, le polludrome installé dans une enceinte climatisée dont la température peut varier entre 1 et 30°C. Il se présente comme un anneau de 12m de long, qui peut accueillir 7m³ d'eau pour une hauteur d’eau de 90 cm (la hauteur du canal est de 140 cm pour une largeur de 60 cm). Les vagues générées par le dispositif sont ajustables en fréquence et en hauteur (conditions types : période de 3 secondes, hauteur de 15 cm).
Le rayonnement solaire est simulé par deux unités de 2000 W qui recréent le spectre de la lumière naturelle, et les nappes de produits en surface y sont régulièrement exposées lors de leur circulation dans l’anneau (création d’un courant par une hélice disposée sur le fond). La circulation d’air à la surface de l’eau est assurée par un générateur de vent et les vapeurs nocives sont évacuées de la pièce climatisée par un système d’extraction.


Par ailleurs les équipes du Cedre interviennent régulièrement lors des entretiens Science et Ethique pour apporter leur expertise sur les avancées scientifiques et techniques.

Retrouver ici les interventions du Cedre lors des entretiens Science et Ethique
En 2000, Pierre Maille, ancien président du Cedre et en 2004 , Fanch Cabioch, responsable du service intervention du Cedre.


Rappel : après le naufrage et la marée-noire de l'Erika, les entretiens Science et Ethique 2000, ont eu pour thématique les pollutions qui affectent les écosystèmes du littoral sur le plan maritime et terrestre, sur le thème "Vagues de pollutions: impacts et prévention des pollutions marines et telluriques sur les écosystèmes marins côtiers et révision de la loi sur l'eau".




Article : RH 3B Conseils
Sources : Cedre / OF
photo : Cedre

vendredi 23 septembre 2011

La 7è Nuit des chercheurs à Océanopolis


La 7è Nuit européenne des chercheurs (*) se déroule ce 23 septembre. En Europe, plus de 150 manifestations auront durant la soirée. En France, 13 partenaires sont réunis pour conduire La Nuit des Chercheurs, dans 18 villes : Angers, Besançon, Bordeaux, Brest, Clermont-l’Hérault, Dijon, Drancy, Le Mans, Marcoule, Milly la Forêt, Montpellier, Nîmes, Palaiseau, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Villeurbanne ( voir le programme national).

La Nuit des chercheurs est une occasion particulière pour les scientifiques de parler de leurs métiers, de faire côtoyer les citoyens et les chercheurs pour mieux appréhender et comprendre leurs univers ainsi que la culture scientifique.


A Brest, Océanopolis participe à nouveau à cet événement et propose au cours d’une soirée festive une rencontre exceptionnelle avec des scientifiques qui partageront leurs connaissances des océans, ils seront 120 chercheurs confirmés ou doctorants, entourés d’artistes.

Au programme : grande enquête policière, « speed-searching », manipulations et expériences en tous genres, musique, dégustations, rencontres déconcertantes...

- Espace Europe
 - (19 h à minuit) dans le forum -

Un lieu dédié aux programmes de recherche européens d’Océanopolis et de ses partenaires scientifiques. Le projet MeDON (Marine e-Data Observatory Network) a pour but de développer, tester et disséminer un nouveau concept de suivi côtier s'appuyant sur un réseau d'observatoires marins câblés temps-réel et innovants, orienté vers les utilisateurs finaux. Les partenaires de MeDON sont situés à Plymouth (Sud-ouest de l’Angleterre) et à Brest (France).
Le projet MeDON a été sélectionné dans le cadre du programme Européen de coopération transfrontalière INTERREG IV A France (Manche) – Angleterre, cofinancé par le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional).


- Speed searching avec les chercheurs !
 - (20 h à 22 h) dans la salle La Pérouse
 -
Dans un lieu feutré et convivial, le public s’invite à la table d’un chercheur pour découvrir sa personnalité, son métier, ses passions... Le chercheur est muni d’un objet insolite (professionnel ou personnel) qu’il affectionne particulièrement. Cet objet pourra être le déclencheur de rencontres étonnantes entre les chercheurs et les visiteurs dans une ambiance originale. Sur le principe du speed-dating, des faces à faces inoubliables orchestrés par un animateur extravagant.

- Jeunes Reporters des Arts et des Sciences
 - (19 h à minuit) dans la salle Antarctica -

Durant l’année scolaire 2010-2011, les élèves des premier et second degrés ont répondu à un appel à projet sur le thème des arts et des sciences. Leurs travaux seront présentés durant cette 7ème nuit des chercheurs.

- "Mystérieuse disparition à Océanopolis" 
 - (19 h à 23 h) dans les pavillons tropical et polaire
 -.
"Publiée dans un quotidien brestois du 23 septembre 2011, une lettre anonyme nous annonce la disparition d’un animal dans un pavillon d’Océanopolis. Transformés en enquêteurs le temps d’une soirée, les visiteurs mèneront l’enquête dans les pavillons tropical et polaire. Accueillis dès leur arrivée, au BIO (Bureau d’Investigation d’Océanopolis), puis, munis des précieux indices, ils iront à la rencontre des chercheurs présents dans le circuit de visite. Ces derniers par des manipulations scientifiques, activités ludiques ou présentations insolites, permettront aux enquêteurs de collecter des indices. Mais attention, Dans le circuit de visite, des suspects (comédiens, chercheurs ou personnel d’Océanopolis) déambuleront également parmi les visiteurs…L’enquête sera résolue une fois que l’espèce disparue, le lieu de la disparition, l’identité du coupable et son mobile auront été découverts…Attention ! Mêlés au public, les suspects ne seront pas tous coopératifs et pourront brouiller les pistes…"

- Melting Pot !
 - (A partir de 22 h 30) dans le forum
 -
Au cours de la soirée, les visiteurs pourront échanger avec les chercheurs autour d’un verre dans une ambiance décontractée et conviviale. Leurs métiers, leurs voyages, leurs passions n’auront plus de secrets pour les visiteurs…

- Portraits robots
 - (19 h à 23 h) dans le forum -

A partir d’une fiche descriptive d’un animal marin, le visiteur imagine et dessine son portrait-robot. A la fin de la soirée, les dessins les plus ressemblants seront récompensés.

- Chercheurs de musique
 - (19 h à minuit) dans les pavillons tropical et polaire et le forum -
Tout au long du parcours, l’ambiance de la soirée sera assurée par des chercheurs-musiciens enjoués.


(*) Cet événement a été impulsé par la Commission Européenne en 2005.

Article RH 3B Conseils
Source : Océanopolis /UE

jeudi 22 septembre 2011

MERiFIC : un nouveau pas vers des énergies de la mer conjuguées dans deux côtés de la Manche


Brest (Finistère -Bretagne France-UE) 22/09/2011 - 3B Conseils - BB

Ce matin, Le Télégramme et Ouest France titrent sur le déplacement en Cornouailles anglaises (Cornwall) de deux délégations du Conseil général du Finistère présidé par Pierre Maille, qui étaient menées la semaine dernière par Michaël Quernez, le vice-président chargé de l'insertion et de l'économie pour ratifier le projet transManche MERiFIC (Marine Energy in Far Peripheral and Island Communities) entre les universités françaises et anglaises et leurs partenaires.
Côté anglais Alec Robertson président du Cornwall Council, et George Smith, professeur à l'Exeter University ont rappelé le potentiel en Grande Bretagne et dans les iles franco-anglaises

Depuis 1989, un protocole de collaboration unit les deux territoires. Ensemble, ils développent des projets européens, dont le programme "MERiFIC" (*) dans le cadre d'Interreg IV A Manche sur les énergies marines renouvelables.
Le programme, établi sur trois ans, prévoit de renforcer les échanges, ainsi que les expériences scientifiques et techniques entre les deux côtés de la Manche. Il s'agit, notamment, d'évaluer les ressources nécessaires pour l'installation d'énergies marines (hydrolien et houlomoteur). Le projet, d'un montant total de 4 M€, a obtenu une aide de 2 M€ de la Commission européenne.

Par ailleurs, il est intéressant de lire les propositions de la CGT - Bretagne sur les énergies marines et de revoir ou voir les déclarations de Guy Jourden lors de son intervention aux entretiens Science et Ethique en 2007 et celle de Michaël Quernez.

(*) Les partenaires de MERiFIC (Marine energy in far experimental and island communities) sont le Parc naturel marin d'Iroise, Ifremer, le CG29, Bretagne développement international, le Technopôle Brest Iroise, le Cornwall council, les universités d'Exeter et de Plymouth.

Sources : Le Télégramme, Ouest France, article du 22 septembre de FR sur le portail Mer-Veille.com, article du 19 juillet de RH et BB sur le blog science-ethique.blogspot.com,
A suivre prochainement lors des entretiens Science et Ethique 17 et 18 nov. 2011 sur science-ethique.org et Canal C2
Article : Brigitte Bornemann

mardi 20 septembre 2011

ClimSea: le littoral et l'adaptation au changement climatique

L’augmentation prévue du niveau de la mer, la fréquence accrue des tempêtes, la hausse globale des températures…les effets du changement climatique se posent comme des enjeux pressants pour les gestionnaires des littoraux particulièrement exposés, du fait de la concentration des activités humaines et des milieux naturels dont ils assurent la préservation.

Ces gestionnaires sont appelés à prendre en compte ces nouveaux enjeux afin de permettre à leurs territoires d’anticiper pour s’adapter. Mais dans un contexte d’incertitude, l’action ne peut s’envisager sans le soutien de scientifiques et de spécialistes.

C’est dans cette optique que l’Université de Bretagne Occidentale (UMR AMURE *) et le Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan ont mené conjointement durant trois ans un projet européen, en synergie avec huit autres sites pilotes européens en associant des scientifiques de nombreuses disciplines. La restitution de ce travail se fera au cours d’un Colloque « ClimSea 2011 », le 29 septembre prochain à Auray (information et programme sur http://www.climsea.eu), organisé par Manuelle Philippe, scientifique et chercheur au sein de l'UMR AMURE.

De nombreux spécialistes européens viendront présenter leurs travaux et des cas concrets d'adaptation. Le Colloque accueillera en effet des spécialistes européens du changement climatique (climatologue, sociologue, écologues, géographes, juristes…) et présentera des exemples concrets de territoires européens sur lesquels l’adaptation au changement climatique est en marche (aux Pays Bas et dans la lagune de Venise).

Il sera le lieu de rencontre des acteurs de la zone côtière (élus, administrations, scientifiques, associations, bureaux d’études, socio-professionnels…) autour de la question de l’adaptation des littoraux au changement climatique, des enjeux et des méthodes innovantes qui les accompagnent (visualisation 3D du niveau de la mer, enjeux pour la biodiversité, la société face au changement climatique, intégrer le changement climatique dans les outils de planification et d’aménagement…).

Pour aller plus loin sur vos agendas :

Les entretiens Science et Ethique 2011 qui fêteront cette année les 15 ans d’existence lors des deux journées de débat des 17 et 18 novembre 2011 à Océanopolis Brest, se pencheront notamment sur les plans climat-énergie territoriaux (PCET).

Le thème général des entretiens de cette année sera en effet : "Quelle économie pour quelle croissance ? Economie bleue, plans climat-énergie territoriaux, aménagement du territoire et énergie de la mer".

Les entretiens Science et Ethique en 2009 et 2010 se sont largement penchés sur ces questions du changement climatique, de l’apport des énergies de la mer, de l’aménagement des villes et ports de demain.


(*) L’Unité Mixte de Recherche AMURE (Aménagement des Usages des Ressources et des Espaces marins et littoraux) a été créée en janvier 2008 , par association des équipes du Département d’Economie Maritime de l’IFREMER et du Centre de Droit et d’Economie de la Mer de l’Université de Bretagne Occidentale.

L’unité est membre de l’OSU-IUEM : Observatoire des Sciences de l’Univers - Institut Universitaire Européen de la Mer
 (IUEM).
L'objet central de l'UMR est l’analyse économique et juridique des politiques publiques intéressant les activités maritimes et les espaces marins et littoraux.

 Rassemblant un groupe de plus de 35 chercheurs et enseignants-chercheurs en économie et en droit, l’UMR-AMURE constitue un centre important de recherche et de formation par la recherche, sur les enjeux du développement durable des activités maritimes et des espaces marins et littoraux, et sur les politiques publiques associées à ces enjeux et leurs impacts sur l’évolution des usages et des écosystèmes.

Article RH 3B Conseils
Source : UBO/UMR-AMURE