"Au moment où la France réitère ses engagements en faveur de la science et de la technologie et choisit d'investir massivement dans la connaissance, nous avons plus que jamais besoin d'appuyer notre action sur une expertise scientifique solide et visionnaire", a déclaré le Premier ministre après avoir installé le Haut Conseil de la science et de la technologie, le 15 janvier 2010.
Le Haut Conseil de la science et de la technologie est présidé par Jean Jouzel climatologue - Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre-Simon Laplace -, vice-président du GIEC, prix Nobel de la paix 2007, est également membre fondateur du Cercle Polaire.
Cette évolution était nécessaire alors que les lois récentes - sur la recherche en 2006 et sur les universités en 2007 - ont ouvert une nouvelle ère pour l'enseignement supérieur et la recherche. De plus, l'enseignement supérieur, la formation et la recherche vont bénéficier de 19 milliards d'euros du grand emprunt national.
"Le Haut Conseil devra rester vigilant à l'endroit des exigences internationales en matière de sciences et de technologies, de telle sorte que nous soyons capables d'anticiper les grandes ruptures scientifiques qui nous attendent", a déclaré François Fillon.
Cette évolution était nécessaire alors que les lois récentes - sur la recherche en 2006 et sur les universités en 2007 - ont ouvert une nouvelle ère pour l'enseignement supérieur et la recherche. De plus, l'enseignement supérieur, la formation et la recherche vont bénéficier de 19 milliards d'euros du grand emprunt national.
"Le Haut Conseil devra rester vigilant à l'endroit des exigences internationales en matière de sciences et de technologies, de telle sorte que nous soyons capables d'anticiper les grandes ruptures scientifiques qui nous attendent", a déclaré François Fillon.
Les vingt personnalités de premier rang qui le composent auront la possibilité, au-delà des commandes du Premier ministre, de "s'autosaisir des sujets qu'ils jugeront essentiels à l'avenir de notre recherche".
Le Haut Conseil de la science et de la technologie peut désormais être sollicité sur des sujets déterminants :
- la définition des grands enjeux scientifiques et technologiques ainsi que les priorités nationales en matière de recherche ;
- la politique scientifique et technologique de la France aux niveaux communautaire et international ;
- l'organisation du système public de recherche et les grands investissements ;
- les dispositifs favorisant les liens entre recherche et entreprise ;
- les relations entre la recherche et la société, ce qui comprend la diffusion de la culture scientifique.
"L'une de nos grandes responsabilités est de rétablir un lien de confiance entre la science et la société", a poursuivi François Fillon, et de "rendre attractifs" les métiers scientifiques. "Le progrès est aussi lié au renforcement de l'interaction entre les disciplines scientifiques, un mouvement qui inclut nécessairement les sciences de l'homme et de la société", a insisté le Premier ministre.
Voir le discours du Premier ministre lors de l’installation du Haut conseil de la science et la technologie
Voir les questions/réponses de François Fillon et Jean Jouzel avec la presse sur le HCST
Le 26 janvier dernier, Jean Jouzel était l’invité de l’Espace des Sciences de Rennes pour une conférence sur le thème ;
« Réchauffement climatique :
où en sommes-nous après Copenhague ? ».
Sources : Services du Premier ministre / Espace des sciences / RH - 3B Conseils
Photos : Hôtel Matignon / Espace des Sciences