ANCENIS (Loire-Atlantique) (AFP) - 06/03/2008 - Une majorité des agriculteurs ayant répondu à une enquête interne lancée par la première coopérative française, Terrena, restent hostiles à l'utilisation des OGM mais souhaitent que les recherches se poursuivent. 3.100 adhérents, soit 12% des 26.000 adhérents de Terrena, ont répondu au questionnaire que leur avait distribué en janvier la coopérative, mise en cause l'an dernier par certains d'entre eux pour avoir semé des parcelles de maïs OGM MON810 sans communication préalable. Soucieuse de "savoir ce qe les agriculteurs pensent vraiment" des OGM, la coopérative a également organisé 34 débats dans ses deux principales régions d'implantation, le Poitou-Charentes et les Pays-de-la-Loire. "C'est une démarche importante dont nous sommes plutôt fiers", a déclaré mercredi son vice-président, Marcel Placet, en présentant les résultats du questionnaire à Ancenis, siège de Terrena. 66% des agriculteurs interrogés jugent que les cultures OGM ne sont pas nécessaires pour répondre aux besoins croissants de la demande de produits agricoles et 54% qu'elles représentent un vrai danger pour la diversité des filières et des modes de production. 61% se déclarent favorables au maintien du moratoire sur les OGM "le temps que les recherches avancent". Seuls 20% sont prêts à semer des cultures OGM dans leur exploitation si la loi les y autorise. Dans ce contexte, Terrena a décidé "de ne pas commercialiser de semences OGM en 2008 et 2009 même si la loi l'autorise", a indiqué Olivier Chaillou, membre du bureau de Terrena.
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