lundi 21 avril 2008

Mélange de l'air marin et de la pollution urbaine

VANCOUVER - 21/04/2008 -3B Conseils - Dans un article à paraître dans Nature Geosience, et divulgué par ADIT Canada, une équipe de chercheurs, dont Hans Osthoff, professeur de chimie à l'université de Calgary, montre que la pollution industrielle ainsi que la pollution issue du transport maritime est exacerbée lorsqu'elle se combine avec les effets du soleil et de l'air marin chargé de sel. Cette étude a révélé des niveaux inattendus de certains polluants atmosphériques (en particulier l'ozone) dans des régions ou la pollution urbaine et maritime rencontre l'air océanique. Les auteurs mettent en avant l'hypothèse que les sels halogènes tels le chlorure ou le bromure, que l'on pensait jusqu'à présent relativement inertes, jouent peut être un rôle beaucoup plus important dans les transformations chimiques au sein des couches basses de l'atmosphère. Leurs conclusions montrent que jusqu'à 30% de l'ozone présent dans des villes portuaires pourrait être du au mélange de la pollution urbaine avec les sels présents dans l'air marin et que l'impact planétaire de la pollution issue des gaz d'échappement des navires pourrait être beaucoup plus important que ce qu'il est actuellement estimé.
Sources : High levels of nitryl chloride in the polluted subtropical marine boundary layer, Hans D. Osthoff, James M. Roberts, A. R. Ravishankara, Eric J. Williams, Brian M. Lerner, Roberto Sommariva, Timothy S. Bates, Derek Coffman, Patricia K. Quinn, Jack E. Dibb, Harald Stark, James B. Burkholder, Ranajit K. Talukdar, James Meagher, Fred C. Fehsenfeld & Steven S. Brown, Nature Geoscience,(publié en ligne le 6 avril 2008, a paraître le 1er Mai 2008) -

BASF fait pression pour imposer sa pomme de terre OGM

LIMBURGERHOF (Allemagne) (AFP) - 21/04/2008 - 3B Conseils -Lettre ouverte à la Commission de Bruxelles, pages de publicité dans les médias: le géant de la chimie BASF fait monter la pression pour imposer sa pomme de terre transgénique, une première mondiale en attente d'agrément européen. Il y a deux jours, une nouvelle entrevue entre Stravos Dimas, commissaire à l'Environnement, et des représentants du numéro un mondial de la chimie s'est soldée par un échec, selon BASF, irrité des hésitations de Bruxelles qui n'a plus accordé d'autorisation à des OGM depuis 1998. "Elle est sûre et protège l'environnement", affirme pourtant Stefan Marcinowski, membre du directoire de BASF, dans une lettre ouverte publiée jeudi dans plusieurs grands quotidiens allemands. Il exhorte Bruxelles à statuer "sans nouveaux retards", alors que les procédures durent depuis 2006. "Elle ressemble à n'importe quelle pomme de terre, elle est un peu plus petite, c'est tout", explique pour l'AFP une porte-parole de Plant Science, la filiale de BASF spécialisée dans les biotechnologies, au bord des rangs de tubercules plantés devant le siège de Limburgerhof (ouest). Baptisée Amflora et destinée au seul marché européen, la pomme de terre est modifiée génétiquement pour être renforcée en amylopectine, un composant de l'amidon utilisé par l'industrie pour fabriquer des textiles, du béton ou du papier --les restes pouvant servir d'aliments pour le bétail. L'objectif du géant mondial, se lancer sur un créneau qui suscite toutes les convoitises et déposer un premier brevet OGM. Dans le cas de l'Amflora, les gains pour la filière, de l'agriculteur à l'industriel, en passant par le détenteur de la licence, sont estimés à 100 millions d'euros par an.
"Mais personne n'en a besoin!"
, dénonce Jutta Jaksche, experte de l'association de consommateurs Vzbv. "Le consommateur ne veut pas d'OGM, l'industrie a d'autres moyens techniques pour utiliser l'amidon".
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